Pour la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), la suspension du salaire des non-vaccinés, décidée par le Parlement, crée un "no man's land" administratif <!-- --> | Atlantico.fr
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casse-tête juridique
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©Flickr/Su morais

Coronavirus

La commission mixte paritaire, Parlement-Sénat, a supprimé le licenciement de la loi sur la gestion de la crise sanitaire.

Le projet de loi sur extension du pass sanitaire prévoyait le licenciement des salariés qui refuseraient la vaccination, aussi bien pour les soignants, que pour les salariés de tous les lieux soumis au pass sanitaire, comme les théâtres, cinémas, ou bientôt les bars et les restaurants. Mais finalement les députés et les sénateurs ont supprimé cette disposition, prévoyant à la place la suspension des salariés concernés et de leur salaire.

Selon François Asselin,  président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) interrogé par France Info, même si le licenciement "fait peur à tout le monde", il permettait aux salariés d'être "couvert par ses indemnités auprès des Assedic" et pour l'employeur de pouvoir "recruter quelqu'un".

Selon Asselin, le salarié se retrouve dans le vide : "Il n'a pas droit au chômage, il n'a pas le droit de travailler ailleurs. Et vous êtes dans un temps suspendu. Une sorte de no man's land où, d'un côté, vous n'avez pas de sécurité économique, de l'autre côté, vous n'avez pas de sécurité juridique". 

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