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PMA : le Comité consultatif national d'éthique se prononcera mais pas avant octobre
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Surbooké

Jean-Marc Ayrault souhaite que la PMA soit abordée avant la fin de l'année, dans le cadre d'un projet de loi sur la famille.

Un avis sur la PMA ? Oui mais pas "avant octobre". Les règles du jeu sont clairement établies. En raison d'un "calendrier chargé", le Comité consultatif national d'éthique, dont le gouvernement attend l’avis sur les questions sociétales de l’assistance médicale à la procréation, se prononcera mais en fin d'année, selon son président.

Il a déjà à rendre un avis sur la fin de vie et doit aussi se prononcer sur d’autres sujets, notamment des tests médicaux, dit à l’AFP le Pr Jean-Claude Ameisen."Le Comité d'éthique est habitué à traiter de sujets sensibles, souligne le Pr Ameisen, citant à titre d’exemple la "recherche encadrée sur l’embryon", sur laquelle il s’est exprimé par six fois depuis 1984. "Sur la fin de vie, le Comité devrait livrer sa réflexion vers le mois d’avril et répondre à la question sociétale sur l’assistance médicale à la procréation (AMP) à l’automne, vers octobre". Le CCNE a été formellement saisi par le président François Hollande sur la fin de vie et s’est "auto-saisi" sur l’AMP (également dénommée PMA).

"La médecine doit-elle répondre à des demandes sociétales quand elles ne sont pas dues à une maladie ? C’est une question très générale sur le rôle que la société entend donner à la médecine", résume-t-il. "Les questions peuvent être à la fois médicales (recours à l’AMP dans le cadre d’une maladie ou d’un problème de fertilité) et sociétales : une femme seule ou un couple de femmes qui a un problème de stérilité et une femme seule ou un couple de femmes qui n’en a pas. Ce n’est pas le même cas de figure", dit-il.

Plutôt que d’aborder les choses au cas par cas, l’idée est de poser une réflexion générale, explique-t-il. Il évoque "la conservation des ovocytes par vitrification (congélation rapide), utilisée pour préserver les ovules d’une femme qui doit subir un traitement du cancer, et qui est prévue aussi pour les femmes donneuses d’ovocytes".

Mais, poursuit-il, "la demande de femmes jeunes et fertiles qui envisagent de conserver leurs ovules pour plus tard"  fait également partie de la réflexion. Se repose aussi la question du maintien de l’anonymat des donneurs, face aux enfants désireux de connaître leur origine, ainsi que la prise en charge ou non par l’Assurance maladie des PMA non médicales, relève-t-il.

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