Nouvelle-Calédonie : l'état d'urgence va être levé mardi matin dans l'archipel, selon l’Élysée<!-- --> | Atlantico.fr
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Un barrage routier à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 24 mai 2024.
Un barrage routier à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 24 mai 2024.
©Theo Rouby / AFP

Communiqué

L'Élysée a aussi annoncé que 480 gendarmes mobiles en plus vont être envoyés sur place dans les prochaines heures.

L'Élysée a annoncé dans un communiqué, ce lundi 27 mai à minuit, qu’Emmanuel Macron a décidé de ne pas reconduire l'état d'urgence en vigueur en Nouvelle-Calédonie depuis une douzaine de jours. Il prendra fin à 5 heures mardi 28 mai sur l'archipel, soit lundi à 20 heures à l’heure de Paris. "La situation s'améliore", confie l'Élysée.

Le président de la République a pris cette décision "pour permettre les réunions des différentes composantes du FLNKS et les déplacements sur les barrages des élus ou responsables en mesure d’appeler à leur levée". Le chef de l'Etat rappelle que la levée des barrages "est la condition nécessaire à l’ouverture des négociations concrètes et sérieuses".

Le président Emmanuel Macron redit "sa confiance dans la capacité des élus à rétablir le dialogue", précise l'Elysée. Il rappelle le processus de désescalade qu’il a proposé aux élus calédoniens. Par ailleurs, sept unités de forces mobiles supplémentaires, soit 480 gendarmes mobiles, seront envoyées, dans les prochaines heures, en Nouvelle-Calédonie. Au total, plus de 3 500 forces de l'ordre seront sur place

Enfin, le chef de l’État apporte "son soutien aux victimes des violences et aux familles des personnes décédées, notamment les deux gendarmes tués dans l’exercice de leurs fonctions", ajoute l'Elysée. Emmanuel Macron appelle les Calédoniens et leurs représentants à "retrouver le chemin du dialogue". "La mission de médiation et de facilitation présente à Nouméa se tient prête à travailler avec les élus pour établir un accord global", conclut le communiqué.

Franceinfo

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