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Nicolas Bays, le compagnon d’Agnès Pannier-Runacher, accusé de mettre la pression au ministère de la Transition énergétique
©AFP/Thomas Samson

Comportement déplacé

Des membres du ministère d’Agnès Pannier-Runacher sont à bout. Comme le révèlent nos confrères de Mediapart, son compagnon, Nicolas Bays, sans titre ni fonction, ne cesse d’intervenir pour donner des ordres ou mettre la pression.

Officiellement, le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher se mure dans le silence. Mais le comportement et les interférences de son compagnon, Nicolas Bays, font l’objet de nombreuses discussions dans l’appareil gouvernemental. 

En théorie, les conjoints des ministres n’ont aucun rôle à jouer dans la conduite des affaires publiques. Une règle que Nicolas Bays a outrepassée, malgré des alertes et des inquiétudes à ce sujet, d'après les informations d'une enquête de Mediapart, publiée ce mercredi 30 novembre.

 « Je recevais des messages à toute heure du jour et de la nuit », témoigne ainsi une ancienne membre du cabinet à l’Industrie, qui avait l’impression d’être « prise en étau » entre Agnès Pannier-Runacher et son compagnon. 

La situation a pris un tel tour qu’une membre du cabinet d’Agnès Pannier-Runacher a été contrainte de remettre, fin octobre, à sa directrice Mélanie Mégraud, un dossier comprenant les captures d’écran des nombreux SMS que Nicolas Bays lui avait envoyés, selon des informations de Mediapart. 

Nicolas Bays n’a pas voulu commenter cette information auprès du site d'investigation en ligne. Son avocat, Me Olivier Bluche, a fait savoir que Nicolas Bays « conteste catégoriquement toutes ces affirmations, allégations et imputations ».

L’entourage d’Agnès Pannier-Runacher, a déclaré au journal que la ministre de la Transition énergétique « a toujours pris soin de respecter l’ensemble des lois, réglementations et principes déontologiques qui s’imposent à l’exercice des responsabilités publiques qui lui sont confiées ». Avant d’ajouter qu’« elle n’accepterait pas la publication ou la diffusion d’informations erronées, injurieuses ou diffamatoires mettant en cause son honneur et sa probité ou portant atteinte à sa vie privée, et y donnerait les suites, y compris judiciaires, appropriées ».

Plusieurs collaborateurs parlementaires de Nicolas Bays, député socialiste entre 2017 et 2017, ont par ailleurs confié à Mediapart avoir été victimes de gestes déplacés de sa part à l’Assemblée nationale. Des faits que l’intéressé conteste conteste également. 

Mediapart

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