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Fiscalité : les journalistes
méritent-ils leur niche ?
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Débat

Les journalistes français bénéficient d'un abattement de 7 650 euros par an sur leurs revenus imposables.

En France, il fait bon être "journaliste, rédacteur, photographe, directeur de journaux et critique dramatique et musical" au moment de payer ses impôts. La loi prévoit en effet pour ces professions un abattement de 7 650 euros sur leurs revenus imposables. Slate.fr prend l'exemple d'un "journaliste célibataire gagnant 2.500 euros par mois. Sans cet avantage fiscal, il payerait 2.534 euros d'impôt sur le revenu. Avec, il ne paye que 1.477 euros". 

Créée en 1934, la niche des journalistes leur attribuait un abattement supplémentaire de 30 % sur leurs revenus, au titre de leurs frais professionnels indirects. Supprimée en 1996 sous Alain Juppé, elle a été rétablie sous Lionel Jospin sous la forme d'un abattement unique de 7 650 euros, qui profite davantage aux revenus modestes. "Le souvenir que j'en conserve est moins la hargne des journalistes que la trouille des politiques", se rappelle l'ancien rapporteur du Budget au Sénat, Alain Lambert, pour justifier la frilosité des hommes politiques sur le sujet.

La niche est-elle encore justifiée ? Elle est vue comme une aide indirecte à la presse par les syndicats. Si elle était supprimée, les journalistes demanderaient à leurs employeurs une compensation salariale, alors que bon nombre d'entreprises de presse se trouvent déjà en difficulté et/ou sous perfusion de l'Etat. 

Lu sur Slate.fr

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