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Marine Le Pen : "J'ai décidé de m'extraire autant que possible du marigot politique"
©Capture d'écran ibtimes.co

Serment

Lors de son discours annuel, la présidente du Front national a appelé au rassemblement "de tous les patriotes de France" au-delà du parti.

"La France a besoin d’apaisement. Je dirais même qu'elle a besoin de paix." Marine Le Pen, peu présente dans les médias ces dernières semaines, a prononcé son discours annuel lors d'un "banquet populaire" à la Villette (nord de Paris) et dressé un portrait sombre de la France. "À chaque heure, quelque part en France, se commet une agression contre une personne avec une arme" lance-t-elle, évoquant "une nation troublée, en proie au conflit, au doute, aux tensions, au risque de déchirure. La France a besoin d’apaisement. Je dirais même qu'elle a besoin de paix" affirme-t-elle. "Cette paix, nous l'aurons en ayant le courage de rompre avec des décennies de reculades, de compromissions et de soumissions. La France apaisée, c’est la fin de ces zones de non-droit, de la centaine de Molenbeek dont a parlé le ministre de la Ville." Evoquant les attentats à Paris, la patronne du FN estime qu'il "faudra des années d’efforts et de courage pour venir à bout de tous les problèmes causés par la politique migratoire actuelle."

Elle est aussi revenue sur sa mise en retraite de la scène médiatique. "J'ai décide de m'extraire autant que possible du marigot politique parisiano-parisien. Je réserve mon temps à la réflexion. Cette prise de hauteur m'apparaît indispensable pour préparer mon projet présidentiel." Pour triompher, elle espère désormais augmenter son réservoir de vote. "J'appelle solennellement, au-delà de notre mouvement, tous les patriotes de France, d'où qu'ils viennent, à me rejoindre."

Evidemment, elle s'est montrée féroce envers le gouvernement et la gauche et notamment envers le "dernier chouchou" Emmanuel Macron. "Il ne représente rien, n'a aucune idée, n'a jamais daigné se présenter au suffrage universel. Le pauvre ne rêve que d'être Premier ministre d'Alain Juppé ! Ces bulles médiatiques, Macron aujourd'hui, Bruno Le Maire hier, ou Ségolène Royal avant hier, ne sont que l'écume du désespoir." Forcément, elle n'est pas plus tendre avec la droite."En face, ça n’est qu’une guerre d’égos, sans idées, sans projet ni proposition." Qu'on se le dise : Si Marine Le Pen veut rassembler, elle n'a pas pour autant adouci son discours.

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