Liban : six morts et une trentaine de blessés après des tirs dans une manifestation à Beyrouth <!-- --> | Atlantico.fr
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Des civils évacuent des maisons lors d'affrontements dans la région de Tayouneh, dans la banlieue de la capitale Beyrouth le 14 octobre 2021, à la suite d'une manifestation de partisans du Hezbollah et du mouvement Amal.
Des civils évacuent des maisons lors d'affrontements dans la région de Tayouneh, dans la banlieue de la capitale Beyrouth le 14 octobre 2021, à la suite d'une manifestation de partisans du Hezbollah et du mouvement Amal.
©AFP

Chaos

Au moins six personnes ont été tuées et une trentaine de blessées jeudi lors de tirs pendant une manifestation organisée à Beyrouth par les mouvements chiites Hezbollah et Amal pour exiger le limogeage du juge chargé de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth.

Les mouvements chiites Hezbollah et Amal manifestaient pour exiger le limogeage du juge chargé de l'enquête sur l'explosion au port de la capitale libanaise, quand des tirs ont retenti. Selon un premier bilan, six personnes ont été tuées et une trentaine d'autres blessées, ce jeudi 14 octobre, lors d'une manifestation organisée à Beyrouth, selon le ministre de l'Intérieur, Bassam Mawlawi, et la Croix-rouge libanaise, et d'après des informations de France Info. 
Parmi les victimes figurent un homme tué par une balle à la tête, un deuxième atteint à la poitrine et une femme de 24 ans a été tuée par une balle perdue alors qu'elle se trouvait chez elle, selon des sources médicales à l'AFP. 
Des tirs nourris et des explosions résonnaient non loin du Palais de justice, devant lequel s'étaient massés des centaines de manifestants vêtus de noir, alors que des correspondants de l'AFP ont vu des hommes portant des armes légères ou moyennes. 
Des ambulances et les secours ont afflué pour évacuer les victimes dans les rues désertées. 
Les chars de l'armée se sont déployés dans le quartier, en bouclant les accès.
Le Premier ministre, Nagib Mikati, a quant à lui appelé au retour au calme et mis en garde contre les tentatives d'entraîner le Liban dans un cycle de violence.
La manifestation a rassemblé des centaines de manifestants venus exiger le départ du juge Tarek Bitar, au cœur d'une campagne de dénigrement ces derniers jours. 
Après des plaintes d'anciens ministres, il avait été contraint mardi de suspendre son enquête, provoquant une grave crise au sein du gouvernement libanais formé le mois dernier. La Cour de cassation venait de rejeter ces plaintes, jeudi, permettant ainsi à Tarek Bitar de reprendre ses investigations.
L'explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, a fait au moins 214 morts, plus de 6 500 blessés et dévasté plusieurs quartiers de la capitale.
Les autorités françaises se disent vivement préoccupées par la situation et appellent à "l'apaisement" après les violences. La France déclare en outre que la justice libanaise doit pouvoir travailler sur les enquêtes concernant les explosions du port de Beyrouth de façon indépendante et impartiale.
France Info

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