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Les États-Unis auraient accordé à l'Iran des "exemptions secrètes" à l'accord nucléaire
©Reuters

Passe-droit

L'Iran aurait pu garder des quantités plus importantes que prévues d'uranium, selon un rapport d'un think tank.

Les États-Unis et ses partenaires occidentaux auraient accordé "dans le secret" des "exemptions" à certaines restrictions à son programme nucléaire prévues dans l'accord nucléaire signé par le pays, selon un rapport publié par un think tank, l'Institute for Science and Internatinoal Security. L'organisation cite plusieurs sources anonymes dans les gouvernements des pays impliqués dans les négociations ; le président de l'organisation et co-auteur du rapport est David Albright, un ancien inspecteur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui a notamment inspecté le programme d'armes nucléaires de Saddam Hussein. 

"Les exemptions sont accordées en secret, et il apparaît qu'elles sont en faveur de l'Iran, a déclaré Albright, cité par Reuters

Notamment, les partenaires occidentaux de l'Iran, menés par les États-Unis, auraient autorisé l'Iran à conserver plus d'uranium faiblement enrichi dans ses centrales nucléaires. L'uranium faiblement enrichi peut être purifié et tranformé en uranium utilisable dans des bombes nucléaires. Selon le rapport, ces exemptions ont été accordées pour permettre à l'Iran de passer la date-butoir du 16 janvier de la levée des sanctions économiques contre le régime. Elles ont été accordées par la commission qui supervise l'implémentation de l'accord, qui est composée de représentants de l'Iran et du "P5+1", c'est-à-dire les cinq membres du Conseil de sécurité de l'Onu plus l'Allemagne.  

Le Département d'État américain a nié que la commission ait donné des "exemptions" à l'Iran mais à refusé de répondre point par point aux allégations du rapport, déclarant que le travail de la commission est "confidentiel". 

Lu sur Reuters

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