Les émissions de gaz à effet de serre seront mesurées depuis l'espace par deux satellites <!-- --> | Atlantico.fr
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Ces satellites permettront de contrôler avec précision les engagements pris par les Etats eu terme de la conférence environnementale.
Ces satellites permettront de contrôler avec précision les engagements pris par les Etats eu terme de la conférence environnementale.
©Reuters

Prendre de la hauteur

Chaque satellite reviendra "environ à 150 millions d'euros" et "passera tous les quatre jours au-dessus du même endroit pour fournir une image fiable et précise", explique Jean-Yves Le Gall, le président du CNES, cité par Le Parisien.

En présence du secrétaire d'Etat chargé de la Recherche, Thierry Mandon, et de son homologue allemand, le Centre national d'études spatiales (CNES) présente dans le cadre de la COP21 deux projets de satellites baptisés Merlin et Microcarb, qui auront pour mission de veiller sur le climat depuis l'espace. Les deux projets de satellites présentés ce mardi permettront de contrôler avec précision les engagements pris par les Etats eu terme de la conférence environnementale, afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le satellite Merlin (dont la mise en orbite est prévue pour 2020), aura pour mission de mesurer les émissions de méthane. Celui-ci pèsera 400 kilos. "La contribution de ce gaz au réchauffement climatique est 25 fois plus élevée que celle du CO2", souligne Pascale Ultré-Guérard, responsable du programme Sciences de la Terre, environnement, climat au Cnes, cité par Le Dauphiné. Merlin sera doté d'un instrument appelé Lidar, qui émettra des "tirs lasers" vers la surface de la Terre avant d'analyser le signal réfléchi pour connaître la quantité de méthane contenue dans l'atmosphère. Microcarb devra quant à lui mesurer les émissions de CO2 des pays.

Chaque satellite reviendra "environ à 150 millions d'euros" et "passera tous les quatre jours au-dessus du même endroit pour fournir une image fiable et précise", explique Jean-Yves Le Gall, le président du CNES, cité par Le Parisien. "Nous pourrons compiler des données en temps réel, à l'échelle d'une région (...) C'est une nouvelle frontière en matière d'observation du climat" ajoute-t-il.

Lu sur France TV Info

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