Les autotests dans les lycées critiqués par les syndicats de l'Education Nationale<!-- --> | Atlantico.fr
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©PAUL ELLIS / AFP

Coronavirus

La mise en oeuvre ne serait pas aussi simple qu'il n'y paraît

"Considérés par le gouvernement comme une pièce maîtresse du dispositif de traçage pour suivre la circulation du virus dans les établissements scolaires , les autotests suscitent critiques et interrogations" constatent Les Echos Cette semaine, 50 millions d'autotests commenceront à être distribués aux enseignants.

Les lycéens, eux, seront incités à se tester « à compter du 10 mai » et la Haute autorité de santé autorise ces tests rapides, réalisés sur prélèvement nasal, aux moins de 15 ans.

Mais "Pour l'instant, l'opération suscite beaucoup de critiques parmi les enseignants : « Non vaccinés, on doit superviser le fait que 35 gamins enlèvent leur masque en même temps, dans une salle de 40 m2 non ventilée et sans capteurs », grinçe sur Twitter un professeur d'anglais, cité par les Echos.

Et se pose aussi la question de l'accord des familles. « Il aurait été plus judicieux de retenir le principe de l'acceptation a priori des familles, en les invitant à ne se manifester qu'en cas de désaccord », estime Sigrid Girardin, du SNUEP-FSU (Syndicat de l'enseignement professonnel public).

Les proviseurs craignent « un gâchis » : « Je crains que les lycées n'aient des stocks sur les bras, grince Philippe Vincent (SNPDEN, Syndicat National des Personnels de Direction de l'Education Nationale). Vu les 245 millions d'euros investis dans ces autotests, j'espère que la date de conservation de ces produits est assez longue. »

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