Les augmentations salariales ont atteint des «niveaux inédits en 2023» en France, selon une étude<!-- --> | Atlantico.fr
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Environ «96% des entreprises ont versé des budgets d'augmentation supérieurs à 2%», précise le cabinet Deloitte.
Environ «96% des entreprises ont versé des budgets d'augmentation supérieurs à 2%», précise le cabinet Deloitte.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Forte hausse

Environ «96% des entreprises ont versé des budgets d'augmentation supérieurs à 2%», précise le cabinet Deloitte.

Les augmentations salariales ont atteint, dans un contexte de forte inflation, des «niveaux inédits en 2023» en France, en particulier pour les ouvriers et employés (+4,6%) du fait des hausses successives du Smic, selon une étude du cabinet Deloitte publiée jeudi. En 2023, les augmentations médianes du salaire de base «ont été de 4,6% (+1,5 point) pour les OETAM (ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise, NDLR) et de 4,0% pour les cadres (+2,1 points)», des niveaux se rapprochant de l'inflation observée ces derniers mois, écrit Deloitte dans cette étude annuelle sur les rémunérations.

«Cela représente une forte hausse par rapport à l'année 2022 qui marquait la reprise après les gels salariaux constatés en 2021», souligne le cabinet. «96% des entreprises ont versé des budgets d'augmentation supérieurs à 2%», précise-t-il. En tenant compte des dispositifs de rémunération variable et de l'épargne salariale, les augmentations médianes sont de 7,0% et 3,0% respectivement pour les OETAM et les cadres.

Par ailleurs, de plus en plus d'entreprises mettent l'accent sur la prime de «partage de la valeur» (53% contre 29% en 2022), avec des montants fortement revalorisés par rapport à 2022, passant de 300 euros, sans distinction de catégories socio-professionnelles, à 600 euros pour les OETAM et 816 euros pour les cadres. Pour 2024, les prévisions d'augmentation sont revues légèrement en baisse, à 4,0% pour les OETAM et 3,5% pour les cadres.

Après trois années sans progression notable, l'égalité salariale femme/homme s'améliore en 2023 avec un écart moyen de 2,6% contre 3,7% en 2022. Du point de vue géographique, on observe un tassement de l'écart entre la région Île-de-France et la province (4,7% contre 4,9% en 2022) Enfin, Deloitte constate une stabilisation du nombre de jours de télétravail «aux environs de 2 jours (par semaine) toutes catégories socio-professionnelles confondues, avec désormais une indemnisation versée par 50%» des entreprises. Cette étude repose sur un panel de 300 entreprises et plus d'un million de données individuelles de rémunération au sein des principaux secteurs d'activité.

Le Figaro

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