Législatives : pour Laurent Berger, envisagé à Matignon par Raphaël Glucksmann, l’urgence est plutôt d’« éviter » une victoire du RN<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurent Berger a accordé une interview au journal Le Monde avant de s'exprimer sur la chaîne France 2, ce lundi 24 juin 2024.
Laurent Berger a accordé une interview au journal Le Monde avant de s'exprimer sur la chaîne France 2, ce lundi 24 juin 2024.
©ERIC FEFERBERG / AFP

Poste à pourvoir

Laurent Berger, l’ancien secrétaire général de la CFDT, cité par Raphaël Glucksmann comme possible Premier ministre en cas de victoire de la gauche, estime que la priorité n’est pas encore de savoir qui ira à Matignon.

« La première urgence, c’est d’éviter le RN », pas de savoir qui ira à Matignon, a jugé ce lundi dans une interview accordée au journal Le Monde, l’ex-secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dont le nom avait été proposé par Raphaël Glucksmann comme possible Premier ministre en cas de victoire de la gauche.

S’agissant du RN : « cette formation n’apporte aucune réponse aux enjeux économiques, sociaux, écologiques et démocratiques auxquels nous sommes tous confrontés. Elle nous mène vers une impasse », a-t-il déclaré dans un entretien publié dans le quotidien, peu avant une interview donnée sur France 2.

Pour Laurent Berger, le Président de la République, par sa décision au soir des européennes, « a pris un risque ultime, celui de la dissolution de la démocratie » et « fait peser une menace sur ce qui fonde les valeurs de la République : l’égalité, la liberté, la fraternité ». Et, aux législatives anticipées, « ce n’est pas le moment de donner les clés du pouvoir à ceux qui rêvent d’un monde d’hier qui n’a jamais existé, autour d’une vision identitaire rabougrie », a-t-il jugé, dépeignant le RN comme « la France de la peur », « pas la France des solutions et encore moins la France de la fraternité ».

Interrogé sur son possible intérêt pour le poste de Premier ministre, Laurent Berger a répliqué : « je ne m’inscris pas dans le registre des tentations au regard de la situation très grave que nous vivons. Nous ne sommes pas dans une course de petits chevaux ».

Selon lui, « l’urgence du moment, c’est qu’il n’y ait pas une Assemblée nationale dominée par le RN, le 7 juillet au soir ». « Après, le nom de la personnalité qui ira à Matignon est le cadet de mes soucis, aujourd’hui », a-t-il glissé. « En tout cas, ce n’est pas mon envie », a-t-il renchéri sur France 2, rappelant son « choix de (s) e retirer de la vie publique » pour « embrasser une carrière dans le privé », faire « un peu d’enseignement ».

Le Parisien

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