Législatives anticipées : Gabriel Attal assure qu’il ira « au bout de son devoir » pour « éviter le pire »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Premier ministre, Gabriel Attal, a pris la parole pour la première fois depuis dimanche soir.
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a pris la parole pour la première fois depuis dimanche soir.
©Thomas SAMSON / AFP

Le retour

Face aux députés Renaissance, le Premier ministre a pris la parole pour la première fois depuis l’annonce de la dissolution faite par Emmanuel Macron dimanche soir.

« J’irai au bout de mon devoir » pour « éviter le pire » aux élections législatives anticipées de juin, a affirmé le Premier ministre Gabriel Attal, ce mardi, devant les députés Renaissance, rapporte son entourage. Dans le même temps, il a qualifié la dissolution de « brutale » pour les députés.

« J’irai au bout de mon devoir de citoyen attaché à son pays qui donnera tout pour éviter le pire » et au « bout de mon devoir de Premier ministre pour agir aux services des Français jusqu’à la dernière minute », a-t-il déclaré. Cette prise de parole est la première depuis la défaite de son camp aux européennes de dimanche et depuis l’annonce de la dissolution faite par le Président de la République.

La dissolution est « une décision soudaine » et « je sais aussi que c’est brutal pour vous, vos collaborateurs et ceux qui repartent au combat », a admis Gabriel Attal qui n’a lui-même été informé que tardivement de la décision du président de dissoudre l’Assemblée nationale.

Pour autant « nous ne sommes pas là pour parler de nos états d’âme, mais pour aller de l’avant. Aller de l’avant car la messe n’est pas dite » et « le combat qui commence a des enjeux très différents de ceux des européennes », a-t-il ajouté.

Cette élection « a un enjeu plus dramatique et historique que celle de 2022 (élection présidentielle, NDLR) », car « l’extrême droite est aux portes du pouvoir et la Nupes (alliance de gauche, NDLR) a montré un spectacle révoltant depuis deux ans », a poursuivi le chef du gouvernement.

Gabriel Attal a aussi jugé « révoltant » que les socialistes veuillent « construire un accord » avec la France insoumise. « Les socialistes ont dit pendant toutes les européennes que l’après se ferait sans Mélenchon, et ils n’ont pas attendu 24 heures pour construire un accord avec LFI, ce qui est révoltant », a-t-il dit. « Désormais, ceux qui s’allient à LFI ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas », a-t-il ajouté.

Sans préciser s’il conduirait la campagne, Gabriel Attal, qui est aussi à son poste le chef de la majorité, a plaidé pour « un choix clair » en faveur de son camp et pas seulement un vote « contre les extrêmes ». « D’un côté, le rejet de l’autre, et de l’autre le respect des personnes. D’un côté le choix du KO financier et social et en face le choix de la stabilité et de la construction », a-t-il déclaré.

« On va se mobiliser dans les 20 jours qui viennent, être offensifs, dénoncer l’accord indigne » de la gauche annoncé lundi soir, a-t-il complété, et « porter une espérance et une construction ».

Le Parisien

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