Législatives 2024 : Le député sortant Aurélien Pradié, ancien vice-président du parti, quitte Les Républicains<!-- --> | Atlantico.fr
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Aucun représentant des Républicains n'a eu le droit d'assister au débat organisé sur TF1 hier soir, mardi 25 juin 2024.
Aucun représentant des Républicains n'a eu le droit d'assister au débat organisé sur TF1 hier soir, mardi 25 juin 2024.
©PASCAL PAVANI / AFP

Coup de théâtre

Hier soir, Manuel Bompart du Nouveau Front Populaire, Gabriel Attal du camp présidentiel et Jordan Bardella du RN, se sont affrontés sur le plateau de TF1 pour un débat avant le premier tour des élections législatives. Aucun représentant des Républicains n'a eu le droit d'y participer.

Dans un entretien accordé à La Dépêche, publié ce matin, Aurélien Pradié, candidat à sa réélection dans la 1ère circonscription du Lot, annonce quitter Les Républicains (LR), dont il était l’ancien vice-président, estimant qu’ils sont « dans une situation inextricable. Le gaullisme n’est pas mort, il est plus vivant que jamais, mais LR est mort ». Il a aussi indiqué ne pas se présenter aux élections législatives anticipées sous l’étiquette LR, mais sous celle de Du courage, son microparti, comme « 30 candidats dont 10 sortants ».

En guerre ouverte avec le président contesté des Républicains, Eric Ciotti, il le qualifie de « béquille du macronisme ». En 2022, Aurélien Pradié avait été candidat pour présider LR, mais avait obtenu un poste de numéro 2 de la part de M.Ciotti au vu de son bon score. Il avait finalement été démis de sa fonction de vice-président du parti après avoir critiqué la ligne lors des débats sur la réforme des retraites. Aurélien Pradié faisait partie des 19 députés LR qui avaient voté une motion de censure contre le gouvernement.

Questionné sur un possible ralliement avec le camp présidentiel, le député sortant du Lot assure qu’il ne « transiger[a] avec personne, même [s’il] croi[t] à la repentance, mais on ne règle pas les problèmes avec ceux qui ont contribué à les créer. Le macronisme a abîmé le pays, car il a été incapable de changer la vie des Français ».

Par ailleurs, Aurélien Pradié est « persuadé » que le Rassemblement national n’aura pas la majorité absolue, mais il ne ferme pas la porte à voter des textes portés par le parti d’extrême droite : « Il faut être capable de voter un texte quand il va dans le sens du pays, ce que j’ai toujours fait notamment en matière d’immigration. »

Le Monde

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