Le maire PCF de Villejuif, Pierre Garzon, décide de retirer le LBD, le Taser et la brigade canine à sa police municipale<!-- --> | Atlantico.fr
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Un policier anti-émeute tient un lanceur de balles de défense lors d'une manifestation des Gilets jaunes le 2 mars 2019 à Bordeaux.
Un policier anti-émeute tient un lanceur de balles de défense lors d'une manifestation des Gilets jaunes le 2 mars 2019 à Bordeaux.
©MEHDI FEDOUACH / AFP

Moyens pour les forces de l’ordre

Pierre Garzon, le maire communiste de Villejuif a supprimé le port du « lanceur de balles de défense » (LBD) et du Taser, ainsi que la brigade canine de la police municipale de sa ville, selon des informations du Parisien. Le maire va créer une équipe de médiation.

Le maire communiste de Villejuif, Pierre Garzon, a retiré le port du « lanceur de balles de défense » (LBD) et du Taser (le pistolet à impulsion électrique) ainsi que la brigade canine de la police municipale de sa ville, d’après des révélations du Parisien. Ces armes « coûtent très cher, sans pour autant participer au sentiment de sécurité. Au contraire, elles génèrent même un sentiment d’insécurité, de crainte », selon Pierre Garzon auprès de la rédaction du Parisien.

Pour la brigade canine, le maire de Villejuif estime que cette mission « doit revenir à la police nationale ».

Les agents de police municipale conserveront néanmoins « leur arme à feu dans le cadre de leur défense et du plan Vigipirate », précise le maire.

Le maire de la ville, Pierre Garzon, a l’intention d’instaurer dès cet automne une équipe de médiation qui sera composée de huit agents et d’un encadrant. « Ils assureront une veille sociale auprès des plus fragiles, une veille technique pour signaler les dysfonctionnements (voitures-ventouses, éclairage…) et géreront les conflits mineurs (bruit, incivilités…) », d'après la mairie. 

Le maire projette également créer une brigade « cadre de vie » composée de cinq personnes, qui agiront notamment « contre les incivilités, les dépôts sauvages, la détérioration des biens publics… », selon l’adjointe à la mairie, Sylvie Mantion.

Pierre Garzon a donc décidé de déployer ses agents de la police municipale différemment. Ils passeront à cinquante d’ici à l’automne, selon des informations du Parisien. De nouveaux dispositifs seront donc déployés et instaurés afin de miser sur la proximité.

Le Parisien

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