Le gouvernement annonce la dissolution officielle du GUD Paris et de trois autres groupuscules d’ultradroite<!-- --> | Atlantico.fr
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Le 19 juin dernier, Gérald Darmanin avait déclaré qu’il allait « proposer » la dissolution du GUD Paris.
Le 19 juin dernier, Gérald Darmanin avait déclaré qu’il allait « proposer » la dissolution du GUD Paris.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Lutte contre l'ultradroite

Le 19 juin dernier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait prévenu qu’il allait « proposer la dissolution » du Groupe union défense (GUD), dénonçant des liens étroits avec le RN.

Le ministre de l’Intérieur l’avait demandé, c’est désormais chose faite. Le Groupe union défense (GUD) Paris, ainsi que trois autres groupuscules d’ultradroite, ont été officiellement dissous, a annoncé la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, ce mercredi matin, lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

« Il a été présenté ce matin (...) des propositions de dissolution de groupement de fait et d’associations. Dissolution du groupement de fait Les Remparts et des associations satellites, La Traboule et Top Sport Rhône », a énuméré Prisca Thévenot, avant d’enchaîner sur la dissolution du GUD Paris et d’une autre association. Le porte-parole des Remparts annonce que le groupuscule contestera sa dissolution devant le Conseil d’État.

« Nous venons de dissoudre des associations d’ultra-droite, dont le GUD, et d’islamistes radicaux en Conseil des ministres », s’est réjouit Gérald Darmanin sur le réseau social X. « La haine des extrêmes doit être combattue par la République. Merci aux services du ministère de l’Interieur pour le travail d’enquête. »

Le 19 juin dernier, Gérald Darmanin avait déclaré qu’il allait « proposer » la dissolution du GUD Paris. « Ce sont des gens qui ont une idéologie suprémaciste blanche », justifiait alors le ministre de l’Intérieur, avant de dénoncer des liens du groupuscule avec le RN. « Ce groupe d’ultradroite est très ami avec beaucoup de gens du Rassemblement national. Ils ne le sont pas tous, je ne parle pas des électeurs, mais des dirigeants et de ceux qui les aident comme Marion Maréchal. »

Antisémite, raciste et violemment anti-gauches, le GUD n’avait jamais été dissout jusqu’alors et était en sommeil depuis 2017. Certains de ses militants avaient créé d’autres groupuscules, dont les Zouaves Paris, qui a été dissout début 2022. Six mois plus tard, c’est alors que le GUD réapparaissait, avec les mêmes activistes aux manettes.

De son côté, Les Remparts, groupuscule d’extrême-droite édifié sur les cendres de Génération identitaire fin 2021, était basé à Lyon. En 2022, le député macroniste du Rhône, Thomas Rudigoz, s’apprêtait à demander à Gérald Darmanin sa dissolution, ainsi que la fermeture de ses deux lieux de rassemblement : le café La Traboule et la salle de boxe l’Agogé. Deux ans plus tard, il a obtenu gain de cause.

Le Parisien

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