Energie
Le FMI s'inquiète d'une éventuelle rupture totale des exportations de gaz russe vers l'Union Européenne
L'hiver prochain risque d'être compliqué pour certains pays
Le FMI observe que la consommation annuelle de gaz de l'UE s'élève autour de 400 milliards de mètres cubes. Sur ce total, environ 285 milliards sont des importations effectuées par pipelines. Et 145 milliards viennent de Russie. C'est dire l'impact potentiellement destructeur d'une coupure totale soulignent Les Echos.
Pour la FMI, une réduction allant jusqu'à 70 % du gaz russe pourrait être gérée à court terme grâce à d'autres sources d'approvisionnement et d'énergie et au fait que la hausse des prix de l'énergie réduirait la demande.
En revanche, une perturbation complète au cours de l'hiver prochain serait catastrophique. Elle entraînerait des pénuries régionales coûteuses, des prix très élevés et un rationnement dans certains pays, avertit le FMI.
Dans un scénario d'arrêt total, de graves pénuries apparaîtraient probablement dans certains pays d'Europe centrale et orientale. Pour la Hongrie, la République slovaque et la République tchèque, les pénuries pourraient toucher 40 % de leur consommation de gaz. Leur croissance pourrait être amputée de 6 %. L'effet sur l'Autriche, l'Allemagne et l'Italie serait également considérable.
Par contre, l'impact sur le PIB serait limité à 1 % pour l'Espagne et la France.
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