L’autre mention de censure qui pend (peut-être) au nez d’Emmanuel Macron<!-- --> | Atlantico.fr
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Gérard Larcher a évoqué la possibilité d'une motion de censure contre le président ce dimanche 12 mai - Photo AFP
Gérard Larcher a évoqué la possibilité d'une motion de censure contre le président ce dimanche 12 mai - Photo AFP
©LUDOVIC MARIN / AFP

Menaces

A plus d’une reprise, déjà, les opposants du président l’ont menacé à l’aide de potentielles motions de censure. Ce dimanche 12 mai, c’est Gérard Larcher qui l’envisage.

“La France décroche”, se désole un Gérard Larcher particulièrement agacé dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche. Le sénateur porte sur l’action du gouvernement un regard dur. “La situation de nos finances publiques est l’échec le plus cuisant de ces sept dernières années”, poursuit-il, non sans pointer l’école, dont il juge qu’elle s’est “beaucoup dégradée”, mais aussi la santé qu’il dépeint comme “une très grande préoccupation des Français”. Sans oublier, bien sûr, “l’autorité de l’Etat” qui fait de plus en plus défaut.

Le président du Sénat va d’ailleurs plus loin : en plus d’étriller le bilan d’Emmanuel Macron, note BFMTV, il n’hésite pas à l’accuser d’un certain “déni de réalité”. Et lui de rappeler que, dans le cadre de la préparation du budget 2024, aucune des propositions formulées par Les Républicains en vue d’économiser jusqu’à 7 milliards d’euros n’a été retenue.

Face à cet état de fait, Gérard Larcher estime qu’il est peut-être temps d’envisager le vote d’une motion de censure, en vue par exemple de “l’examen du budget 2025”. “La décision d’une censure appartient aux députés. Mais si la trajectoire pour 2025 ressemble à celle qui nous a été proposée en 2024, je ne vois pas comment on pourra l’accepter”, a-t-il ainsi affirmé.

L’issue d’une telle motion de censure, si elle s’avérait favorable aux Républicains, a aussi été évoquée par le sénateur. "Soit il est capable de recomposer une majorité et de partager une trajectoire de redressement du pays, soit il dissout. C'est à lui que la décision appartient", déclare-t-il.

De quoi ternir la relation entre le président du Sénat et celui de la République ? Peut-être. D’autant que le premier avait d’ores et déjà fait savoir qu’il refuserait “clairement” toute proposition de gagner Matignon en cas de remaniement.

BFMTV

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