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Jean-Luc Mélenchon : "Non, je ne suis pas d'extrême gauche"
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Méthode Coué

Le candidat de la France insoumise a répondu aux questions du Parisien et se dit, une nouvelle fois "prêt à gouverner."

Jean-Luc Mélenchon, prochain président de la République ? En tout cas, il y croit. "Je serais au second tour" assure-t-il dans le Parisien, soulignant qu'il voulait gouverner. "Je n'ai pas la culture du minoritaire permanent" avance-t-il. "Quand je me présente à une élection, c'est pour la gagner. Je me comporte comme un homme qui s'apprête à gouverner. Je connais bien mes dossiers, si je suis élu à l'Elysée, je saurai exactement par quel bout commencer. Cela n'a jamais été si près de se réaliser, ce qui serait un événement mondial. J'entends ou je lis qu'on me dépeint comme quelqu'un d'ultra-extrême gauche. Si c'est le cas, je me demande ce que devient Poutou... Non, je ne suis pas d'extrême gauche."

Il est aussi revenu sur sa politique fiscale. "Ceux qui gagnent moins de 4 000 € par mois verront leurs impôts baisser et, évidemment, ceux qui sont à l'autre bout paieront" explique-t-il. "Je créerai 14 tranches d'impôt pour répartir l'effort et arrêter de tout faire porter sur le dos de la classe moyenne. Oui, je suis pour la redistribution de la richesse. Et elle aura lieu si l'on vote pour moi. Il ne faut pas espérer qu'on puisse me faire peur ou que j'aie la main qui tremble au moment de décider."

Interrogé sur la faisabilité de son programme économique, il assure que "le chiffrage a été fait par des experts, des professeurs d'économie, sur la base des hypothèses macroéconomiques les moins favorables. Le FMI, une institution qui a une réputation épouvantable de Père la Rigueur, estime que 1 euro investi génère 3 euros d'activité et qu'il vaut mieux emprunter cet euro que le prélever dans les caisses de l'Etat car la mécanique est alors plus productive. Nous avons pris l'hypothèse que 1 euro investi génère non pas 3 mais 1,50 euro d'activité."

Lu sur Le Parisien

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