Inflation : Michel-Edouard Leclerc assure qu'"il n'y aura pas de septembre vert"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président des centres E.Leclerc estime qu'il n'y aura pas de baisses massives des prix à la rentrée mais plutôt des opérations promotionnelles.
Le président des centres E.Leclerc estime qu'il n'y aura pas de baisses massives des prix à la rentrée mais plutôt des opérations promotionnelles.
©AFP / JOEL SAGET

Pas de baisse massive des prix

Le président des centres E.Leclerc estime qu'il n'y aura pas de baisses massives des prix à la rentrée mais plutôt des opérations promotionnelles.

Michel-Edouard Leclerc n'a pas tardé à réagir au constat dressé par Elisabeth Borne mercredi soir. Alors que la Première ministre indiquait que "le pic de l'inflation est sans doute derrière nous", Michel-Edouard Leclerc s'est montré beaucoup moins optimiste au sujet de l'inflation alimentaire ce matin. "On arrive en haut de la flambée des prix mais depuis mars 2022, c'est +17% sur les prix des produits alimentaires, a-t-il rappelé au micro d'Europe 1. On est encore dans des prix très élevés mais les prix vont augmenter moins vite."

Concrètement, le président des centres E.Leclerc confirme qu'il y aura des baisses des prix mais que celles-ci ne seront "pas à la hauteur des 17% qui ont été prélevés sur le consommateur." "Les distributeurs vont essayer de prendre sur leurs marges et faire des opérations de promotions notamment sur la rentrée des classes où ça va batailler", explique-t-il.

S'il réaffirme son opposition "morale" à l'absence de répercussion des baisses du cours des matières premières sur les produits finis, Michel-Edouard Leclerc déplore l'absence d'arme légale pour mettre la pression sur les industriels. "En France, légalement, on a le droit de discuter qu'une fois par an et les groupes de distributeurs sont poursuivis quand ils négocient tout le temps, a-t-il souligné [...] On n'a pas le cadre juridique qui nous permettrait d'exiger des baisses de prix des industriels." Le patron de la grande distribution a ainsi lancé un appel au président de la République et à Bercy pour "changer la loi" afin d'"exiger des industriels qu'ils répercutent ces baisses."

BFMTV

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