Google Traduction parle désormais Breton, Occitan et une centaine de nouvelles langues<!-- --> | Atlantico.fr
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Google Translate connaît désormais 243 langues
Google Translate connaît désormais 243 langues
©KENZO TRIBOUILLARD / AFP

243 langues

Google Traduction connaissait 133 langues différentes. L’outil en a rajouté 110 ce jeudi, dont de nombreux dialectes.

C’est le plus « grand ajout jamais réalisé ». Google Traduction a ajouté, ce jeudi, 110 langues et dialectes à son répertoire - dont le breton et l’occitan - portant désormais à 143 le nombre total de langues disponibles. « Ces nouvelles langues représentent plus de 614 millions de locuteurs, ouvrant ainsi la voie aux traductions pour environ 8% de la population mondiale », se félicite le géant américain de la Tech.

Parmi les options ajoutées figurent des langues régionales, dont le Breton et l’Occitan. Le cantonais, le tamazight, le romani, le wolof, le panjabi ou encore le Q’eqchi’ sont aussi intégrés, note Le Figaro. « Certaines sont des langues majeures dans le monde, avec plus de 100 millions de locuteurs. D'autres sont parlés par de petites communautés autochtones, et quelques-uns n'ont presque aucun locuteur natif mais font des efforts de revitalisation », précise l’entreprise dans une note de blog. 

« Le projet a duré quatre ans » confie à nos confrères de Ouest France Isaac Caswell, ingénieur logiciel pour Google Traduction. « Cette mise à jour est la plus importante de l'histoire de Google Translate et s'étend à de nombreuses autres langues non nationales et langues privées de leurs droits. Il comprend également plus de langues créoles que jamais, y compris le créole seychellois dérivé du français et le créole mauricien ».

L’ajout d’une nouvelle langue dépend « d'une combinaison mêlant les demandes reçues, le nombre de locuteurs et de la quantité de données disponibles pour les modèles d’entraînement », affirme Isaac Caswell. C’est le cas du Breton. Un pas « essentiel pour que le Breton et la Bretagne comptent dans le monde » expliquait David Lesvenan, président du fonds de dotation Bretagne numérique.

Le Figaro

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