Gilets jaunes : le risque d'un retour « de blocages et de violences » existe, d’après Manuel Valls<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls a estimé qu'un mouvement comme celui des Gilets jaunes pourrait de nouveau advenir, car « ces risques de blocages et de violences existent ».
Manuel Valls a estimé qu'un mouvement comme celui des Gilets jaunes pourrait de nouveau advenir, car « ces risques de blocages et de violences existent ».
©Ludovic MARIN / POOL / AFP

Tensions sociales

L'ancien Premier ministre estime que la France est « un pays de rebelles » et que le risque d'une montée de la violence n'est pas à exclure dans les années à venir. Manuel Valls est candidat de la majorité présidentielle pour les élections législatives de juin prochain.

Manuel Valls était invité d'Europe 1 ce dimanche 8 mai. L’ancien Premier ministre a estimé qu'un mouvement comme celui des Gilets jaunes pourrait de nouveau advenir, car « ces risques de blocages et de violences existent ».

Selon Manuel Valls, la France est « un pays de rebelles » et cette résurgence de la violence est donc envisageable. D’après l'ex-ministre de l'Intérieur, ces violences pourraient être exacerbées, « d'autant plus que des responsables politiques, à l'extrême droite comme à l'extrême gauche, continuent à les pousser ».

Manuel Valls sera candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription des Français de l'étranger sous la bannière présidentielle Renaissance.

Lors de cette interview sur Europe, il s'en est pris à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), qui rassemble les principaux partis de gauche sous une bannière unique aux élections législatives. Manuel Valls estime que le risque d'une cohabitation n'est pas à exclure :

« En démocratie, rien n'est impossible. (…) Mon adversaire dans cette campagne, ce sont les extrêmes. Mon adversaire c'est le mélenchonisme, tout candidat de cette Union populaire est un candidat mélenchoniste. Tout candidat mélenchoniste porte un programme. Et voter pour ce candidat mélenchoniste (...) c'est voter pour un candidat qui est contre l'Europe, contre l'alliance atlantique, contre la police et la sécurité et voter contre le nucléaire, mais aussi sortir de la culture du gouvernement ».

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