Gestes de premiers secours : les Français se sentent démunis en cas d'accident<!-- --> | Atlantico.fr
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Moins d'une personne sur cinq, témoin d'un arrêt cardiaque, pratique les gestes de premiers secours en France
Moins d'une personne sur cinq, témoin d'un arrêt cardiaque, pratique les gestes de premiers secours en France
©DR

Bouche à bouche

Alors que 95 % des Norvégiens et 80 % des Autrichiens ont été initiés aux gestes qui sauvent, une grande majorité de Français ne maîtrisent pas suffisamment ces techniques.

Maîtriser les gestes qui sauvent. Un objectif pour beaucoup d'entre nous mais réellement, il y a peu de personnes qui connaissent réellement ce qu'il faut faire pour sauver une vie. D'après le Centre d'analyse stratégique (CAS), le grand public se sent largement démuni face à une personne victime d'un arrêt cardiaque ou d'un accident de la vie courante. Alors que 95 % des Norvégiens et 80 % des Autrichiens ont été initiés aux gestes qui sauvent, une grande majorité de Français ne maîtrisent pas suffisamment ces techniques.

Moins d'une personne sur cinq, témoin d'un arrêt cardiaque, pratique les gestes de premiers secours en France, selon la Fédération française de cardiologie (FFC). L'arrêt cardiaque est pourtant l'exemple même de la situation où chaque minute compte et où un geste de réanimation pratiqué par un témoin peut doubler, voire tripler les chances de survie, note le CAS. Les secours mettent en France en moyenne 14 minutes pour arriver, ce qui peut s'avérer trop long en cas d'arrêt cardiaque, mais également en cas d'hémorragie, de réaction allergique ou d'étouffement.

"L'intervention rapide d'un témoin peut non seulement améliorer les chances de survie de la victime, mais aussi réduire le risque de séquelles", relève Vincent Chriqui, le directeur général du CAS. La FFC estime à environ 1,5 million le nombre de personnes actuellement initiées aux gestes de premiers secours en France. Pour améliorer la situation, le CAS préconise de renforcer la sensibilisation du grand public qui passe aujourd'hui par l'école et par le lieu de travail. 

Le Centre propose de démocratiser les notions de secourisme en offrant des formations moins techniques et plus accessibles, avec notamment la création d'un crédit d'impôt pour toute personne se formant auprès d'une association sur son temps personnel. Parmi les autres mesures figurent la promotion du 112, le numéro d'urgence européen, à la place des trois lignes nationales d'urgence (15 pour le Samu, 17 pour la police et 18 pour les pompiers) existant actuellement, ainsi que la mise en place d'une base de données recensant l'ensemble des points d'implantation des défibrillateurs.

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