Gérald Darmanin « va proposer » à Emmanuel Macron la dissolution du groupuscule d’ultradroite GUD<!-- --> | Atlantico.fr
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Gérald Darmanin était l'invité de BFM TV ce mercredi 19 juin 2024.
Gérald Darmanin était l'invité de BFM TV ce mercredi 19 juin 2024.
©ERIC FEFERBERG / AFP

Lutte contre l'ultradroite

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dénonce les liens qu’aurait le groupuscule d’ultradroite avec certains dirigeants du Rassemblement national.

Invité sur le plateau de BFM TV ce mercredi 19 juin, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’il allait « proposer la dissolution » du Groupe union défense (GUD), groupuscule d'ultradroite. « Ce sont des gens qui ont une idéologie suprémaciste blanche », a justifié le ministre de l’Intérieur indiquant travailler depuis « neuf mois » sur cette dissolution.

Cette annonce survient en pleine campagne législative, alors que le Rassemblement national est en tête des sondages. « Ce groupe d’ultradroite est très ami avec beaucoup de gens du Rassemblement national, affirme Gérald Darmanin. Ils ne le sont pas tous, je ne parle pas des électeurs, mais des dirigeants et de ceux qui les aident comme Marion Maréchal. » Marine Le Pen s'était défendue de tout lien avec l'ultradroite en 2023. 

Le gouvernement poursuit son combat contre l’ultradroite, après la procédure engagée pour la dissolution des Zouaves et Génération identitaire en 2021.

Après plusieurs années de sommeil, le GUD, adepte des actions coups de poing, fait à nouveau parler de lui. Le 12 juin dernier, quatre militants d’ultradroite ont été condamnés pour leur participation à une aggression homophobe à Paris, alors qu’ils « fêtaient » la victoire du Rassemblement National aux élections européennes. Selon le parquet, ces quatre hommes ont affirmé en garde à vue des « revendications paramilitaires et d’affiliation au GUD et au Rassemblement national ». L’un des agresseurs était le fils d’un ancien élu RN, un temps proche de Marine Le Pen.

Le Parisien

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