Emmanuel Macron s'est exprimé sur l’affaire Nicolas Hulot lors du Conseil des ministres : "Il faut que la parole se libère" mais "la justice ne se fait pas dans les médias"<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron a évoqué l'affaire Hulot lors du Conseil des ministres ce mercredi, selon des informations du Parisien.
Emmanuel Macron a évoqué l'affaire Hulot lors du Conseil des ministres ce mercredi, selon des informations du Parisien.
©PATRIK STOLLARZ / AFP

Tribunal médiatique

Emmanuel Macron a évoqué l'affaire Hulot, suite aux révélations de l'enquête d'Envoyé Spécial sur l'ancien présentateur vedette, lors du Conseil des ministres ce mercredi, selon des informations du Parisien. Le chef de l'Etat a estimé qu’il fallait "que la parole se libère et c’est très bien". Il a néanmoins précisé que "la justice ne se fait pas dans les médias". Plusieurs femmes ont accusé Nicolas Hulot de violences sexuelles. 

Emmanuel Macron ne s’était pas exprimé depuis les témoignages et les révélations de plusieurs femmes mettant en cause Nicolas Hulot. Ce mercredi 1er décembre, lors du Conseil des ministres, le président de la République a pour la première fois livré son impression après l'enquête d'Envoyé Spécial. L'ancien animateur, Nicolas Hulot, et ancien ministre de la Transition écologique est accusé de violences sexuelles, selon le témoignage de plusieurs femmes. Selon des informations du Parisien, les propos du président de la République ont été rapportés par plusieurs personnes ayant participé à la réunion de ce matin. Emmanuel Macron aurait évoqué ce sujet au début du Conseil des ministres : 

"Il faut que la parole se libère et c’est très bien qu’elle se libère".

Emmanuel Macron a aussi tenu à dénoncer certaines dérives médiatiques et judiciaires, tout en réaffirmant l'importance de la lutte contre les violences faites aux femmes :

"La justice ne se fait pas dans les médias, pas dans les tribunaux médiatiques. (...) La position du gouvernement sur ce sujet est constante. Nous n’accepterons jamais une société de l’opacité ou de la complaisance. Et nous ne voulons pas non plus d’une société de l’inquisition. Alors l’enjeu, c’est de faciliter et d’accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l’efficacité de la justice. Nous avons énormément fait pour cela et nous allons continuer à agir résolument dans ce sens".

Dans son édition à paraître ce jeudi, l’hebdomadaire Paris Match livre par ailleurs de nouveaux témoignages, dont celui de la fille d’une "ancienne ministre du gouvernement Jospin".

Avant même la diffusion de l'enquête de France 2, Nicolas Hulot s’était défendu en niant en bloc toutes les accusations. Vendredi dernier, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, sans qu’une plainte n’ait été déposée. Au moins six femmes, dont une mineure au moment des faits, mettent en cause Nicolas Hulot sur des faits qui sont aujourd’hui prescrits par la justice.

Le Parisien

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