Emmanuel Macron : « On ne fait pas la sécurité avec des mots, des mentons serrés, des postures »<!-- --> | Atlantico.fr
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Les enjeux sécuritaires ont été évoqué par les deux finalistes de l'élection présidentielle de 2022.
Les enjeux sécuritaires ont été évoqué par les deux finalistes de l'élection présidentielle de 2022.
©Ludovic MARIN / POOL / AFP

Lutte contre l’insécurité

Le président sortant a pu défendre son bilan en matière de sécurité lors du débat de l'entre-deux-tours face à Marine Le Pen.

Lors de ce débat de l’entre-deux-tours, Emmanuel Macron assure avoir « tenu ses engagements » en matière de sécurité. Le chef de l’Etat a défendu son bilan en matière de sécurité au cours de son quinquennat, en expliquant notamment avoir créé 10.000 postes de policiers et de gendarmes mais aussi augmenté le budget de la justice de 30% au cours de ces deux dernières années.

Emmanuel Macron s’est employé à défendre son bilan :

« On ne fait pas la sécurité avec des mots, des mentons serrés, des postures. On a créé 10.000 postes de policiers et gendarmes et à côté de cela, on a augmenté le budget de la justice de 30% ».

Le président-candidat a clarifié certains de ses projets :

« Il y a quatre choses sur lesquelles je veux pouvoir agir. Le premier, ce sont les féminicides, si les chiffres des violences sur personnes augmentent, c’est à 80% les violences intrafamiliales. Notamment parce qu’il y a une libération de la parole sur cela. Je ne ferai pas une politique qui cache ce qu’il y a sous le tapis. Ce qui était des mains courantes, aujourd’hui ce sont des dépôts de plainte. On a fait le travail avec les associations. C’est une priorité d’aller plus loin. La deuxième, c’est la ruralité. On va créer 200 brigades de gendarmeries dans les campagnes et elles auront un rôle de stabilisation, de lutte contre les stupéfiants. La troisième chose, dont vous n’avez pas du tout parlé, c’est le cyber. Beaucoup de risque et de l’insécurité va être les attaques cyber contre les hôpitaux, les institutions publiques. Je veux créer le cadre législatif pour le faire et les moyens en mettant en place 1500 patrouilleurs. Le dernier point c’est la justice, ça ne marche pas s’il n’y a pas d’effectivité de la peine. Il faut donner les moyens à la justice d’agir et donc au-delà des 30% qu’on a déjà. Je veux aller au bout des états généraux ».

Marine Le Pen a de nouveau déclaré qu'elle voulait mettre en place un référendum sur le sujet de l'immigration en France :

« Il faut régler le problème de l'immigration anarchique et massive dans notre pays ».

Marine Le Pen a également demandé plus de fermeté de la part de l'Etat, et appelle à la présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre.

Le Figaro

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