Émeutes en Nouvelle-Calédonie : « Ce n’est pas le Far West, la République doit apporter la sécurité à chacun », déclare Emmanuel Macron<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron prononce un discours à côté de Gerald Darmanin lors de son voyage en Nouvelle-Calédonie pour tenter de résoudre une crise politique, à Nouméa, le 24 mai 2024
Emmanuel Macron prononce un discours à côté de Gerald Darmanin lors de son voyage en Nouvelle-Calédonie pour tenter de résoudre une crise politique, à Nouméa, le 24 mai 2024
©LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Émeutes sanglantes

Au terme de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a détaillé les actions que l'État va mettre en oeuvre pour permettre au territoire de sortir de cette crise.

Un déplacement pour renouer le dialogue, rétablir l'ordre et amorcer une mission de travail afin d'aboutir à un accord. Lors d'un entretien accordé à NC la 1ère et d'autres médias de la presse calédonienne, le chef de l'État a précisé les étapes de cette feuille de route pour sortir de cette crise extrême qui touche actuellement l'ensemble du territoire. « Que personne ne compte sur une forme de recul de la République. On ne cède pas à la violence » a déclaré le chef de l’État. 

Emmanuel Macron affirme ne pas avoir l’intention de mettre fin à la réforme constitutionnelle sur le dégel du corps électoral en vue des élections provinciales, réforme à l’origine des troubles qui ont secoué l’archipel. « Au moment où je vous parle, cette réforme pourrait être soumise au Congrès à un vote des 3/5ème, soit être soumise à la population française à nos concitoyens pour un référendum », précise-t-il. « Moi je m’engage à ne pas passer en force pour essayer pendant quelques semaines de redonner une chance à l’apaisement et au dialogue et de le réengager suivant un processus », abonde-t-il. 

Le chef de l'État a demandé la levée immédiate de tous les blocages et points de violences. « Soit ils ont décidé politiquement de ne pas les tenir soit peut-être ne pourront-ils pas les tenir… à ce moment-là nous verrons si c’est un mouvement politique ou insurrectionnel ». Si cet appel est entendu, l'état d'urgence sera levé, a insisté Emmanuel Macron. « Ce n'est pas le Far West donc la République doit reprendre l’autorité sur tous les points et apporter la sécurité à chacun », affirme-t-il. 

« Les dommages économiques et sociaux sont massifs, inédits » reconnaît le chef de l’État. L'État s'engage à accompagner financièrement notamment le travail de reconstruction de manière partielle. Il y aura une procédure d'exception pour permettre la reconstruction des bâtiments de l'État, des écoles et collèges. Un accompagnement des entreprises sera également engagé notamment grâce aux dispositifs des collectivités auxquels l'État participera.

La 1ere

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