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Dans les Bouches-du-Rhône, l'administration du vaccin AstraZeneca aux pompiers est suspendue
©CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Suspicion d'effet indésirable

La décision été prise après qu'un pompier d'Arles ait été hospitalisé pour une arythmie cardiaque après sa première injection.

Le vaccin AstraZeneca n'en fini plus de faire parler. Aujourd'hui, c'est en France, plus précisément dans les Bouches-du-Rhône que son utilisation a été suspendu chez les pompiers. Le porte-parole du service départemental d'incendie et de secours a indiqué à l'Agence France-Presse que  « Par mesure de précaution, nous avons suspendu la deuxième injection du vaccin AstraZeneca ». Le pompier hospitalisé va lui beaucoup mieux. 

Cette décision va concerner uniquement les pompiers du département. La campagne de vaccination avec le serum va, elle, se poursuivre en France. 

Peu de temps avant cette décision et d'autres à travers l'Europe, le codéveloppeur du vaccin d'AstraZeneca et de l'université d'Oxford, Andrew Pollard, a lui tenu a rassuré les populations de l'inocuité de son sérum, il a déclaré qu'il y a « des preuves très rassurantes qu'il n'y a pas d'augmentation du phénomène de caillot sanguin ici au Royaume-Uni, où la plupart des doses en Europe ont été administrées jusqu'à présent » à la BBC. AstraZeneca, a poursuivi cela en indiquant qu' un « examen attentif de toutes les données de sécurité disponibles sur plus de 17 millions de personnes vaccinées dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, n'a apporté aucune preuve d'un risque accru d'embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde (TVP) ou de thrombocytopénie dans aucun groupe d'âge, de genre, de lot ou de pays particulier ».

Pourtant, de nombreux pays européens comme la Hollande, l'Irlande, la Norvège, l'Islande et la Bulgarie ont stoppé temporairement l'administration du vaccin. Affaire à suivre. 

France Info

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