Comment Anne Hidalgo utilise les caméras de vidéosurveillance pour faire le plein de PV à Paris<!-- --> | Atlantico.fr
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Sur le nombre de 1200 caméras, en constante évolution, environ 700 sont utilisées par la Mairie mais seule une centaine servent réellement.
Sur le nombre de 1200 caméras, en constante évolution, environ 700 sont utilisées par la Mairie mais seule une centaine servent réellement.
©YOAN VALAT / POOL / AFP

En augmentation

La mairie de Paris utilise depuis quatre ans 1200 caméras pour verbaliser certaines infractions routières. Ces vidéos surveillance dressent jusqu'à 1000 PV par jour.

Si la mairie ne paye pas de loyer pour l'usage de ces caméras, elle subventionne en revanche l'installation de nouvelles et en cède la propriété à l'État. Ces caméras sont donc utilisées par deux organismes différents : la Mairie pour les infractions routières mineures et la Préfecture pour les crimes et les délits.

Sur le nombre de 1200 caméras, en constante évolution, environ 700 sont utilisées par la Mairie mais seule une centaine servent réellement, car les agents mettent la priorité sur les grands axes plutôt que sur des petites rues sans histoire.

D'après le décret du 17 septembre 2018 (publié au Journal officiel du 18 septembre 2018) modifie l'article R121-6 du code de la route et a porté à 16 les infractions vidéo verbalisables contre onze précédemment.

Une fois l'infraction constatée, l'agent fait un cliché de la vidéo, l'enregistre, l'imprime, remplit un tableau Excel avec le numéro d'immatriculation et transmet le tout à l'ANTAI (l'agence de traitement automatique des infractions) à Rennes qui enverra le PV aux contrevenants. En cas de contestation, c'est à cet organisme que le contrevenant doit s'adresser.

Le Figaro

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