Colère des policiers : François Hollande recevra les syndicats "en début de semaine"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Colère des policiers : François Hollande recevra les syndicats "en début de semaine"
©

Réaction

Ce jeudi soir a vu une nouvelle fois les policiers manifester à Paris mais aussi en province.

La colère gronde dans toute la France. Malgré leur entrevue avec le ministre de l'Intérieur,  et la promesse d'une "concertation", les syndicats des policiers n'ont pas su empêcher de nouvelle manifestation des policiers dans la nuit de jeudi à vendredi. Plusieurs centaines de policiers ont défilé à Paris mais aussi à Lyon, Marseille ou encore Toulouse, dénonçant le manque de moyens et l'impunité des fauteurs de troubles.

Depuis Bruxelles, François Hollande a réagi à cette colère. "Il est très important que nous puissions donner une perspective et une réponse immédiate, et donc que les policiers sachent bien que le gouvernement et le président de la République sont dans une démarche de dialogue. (...) Je recevrai les organisations représentatives de policiers dans le début de semaine" a-t-il expliqué.

"Je sais qu'il y a ce malaise qui est profond, qui est d'ailleurs depuis longtemps chez nos fonctionnaires de police et les gendarmes", a poursuivi le président de la République. "Ce qui s'est produit dans l'Essonne est à tous égards insupportable puisque des policiers ont été attaqués et auraient pu être tués, c'était sans doute l'intention de ceux qui s'en sont pris à ces forces de l'ordre".

A LIRE AUSSI - Pourquoi la police a besoin de bien plus que d'effectifs pour son offensive "anti-racaille"

Par ailleurs, une intersyndicale de policiers appelle à manifester devant les palais de justice tous les mardis. De son côté, dans une lettre adressée aux policiers, Bernard Cazeneuve leur a renouvelé son soutien. "Vous demandez des moyens, nous vous les donnons. Vous demandez du soutien, il vous est acquis" soulignant qu'il "comprenait leur colère"

Enfin, le patron de la police, invité sur Europe 1 s'est exprimé sur les sanctions aux manifestants. "Je pense qu'il y aura un rôle pédagogique de l'inspection générale de la police nationale pour dire à ces fonctionnaires, dont on comprend leur colère, leur désarroi, leur émotion, qu'il y a des choses qui ne peuvent pas être faites dans le cadre des règles déontologiques de la police nationale" a-t-il souligné.

Lu sur FranceInfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !