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Cinq ans après les printemps arabes, la corruption s'est aggravée dans plusieurs pays du Moyen-Orient
©Reuters

Bilan

L'ONG Transparency Watch a mené une enquête auprès de 10 797 adultes vivant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Selon les chiffres de l'ONG Transparency Watch, relayés mercredi 4 mai par Le Figaro, le phénomène de corruption s'est aggravé dans plusieurs pays arabes, cinq ans après les révolutions survenues successivement dans la région. 

Le rapport de l'ONG dresse un tableau de la situation dans les neuf pays suivants : le Maroc, l'Égypte, l'Algérie, le Soudan, la Tunisie, la Jordanie, la Palestine, le Yémen, et le Liban. En 2016, environ 50 millions de personnes y auraient payé un pot-de-vin pour avoir accès à un service public. Cette pratique serait également très répandue dans les tribunaux et auprès de la police. 

Ces travaux ont été menés auprès de 10 797 adultes vivant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Dans ces différents pays, les hommes semblent plus concernés que les femmes par la corruption : "Un tiers d'entre eux affirment avoir dû recourir à la corruption, contre un quart des femmes. Les collecteurs d'impôts, les membres du parlement, les hommes politiques sont perçus comme les plus corrompus. Les leaders religieux sont un peu moins blâmés, mais 19 % de la population les perçoit comme corrompus", explique Le Figaro. 

>>>> À lire aussi : Égypte et révolutions arabes : retour à la case départ ou risque de guerre civile ?

Lu sur Le Figaro

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