Bruno Le Maire promet une baisse de la facture d’électricité de «10 à 15%» en février 2025

Serait-ce la première promesse de campagne de la majorité présidentielle ?

Le ministre de l’Économie, Bruno Lemaine, était l’invité de la matinale de BFMTV ce mardi. Il a annoncé que la facture d'électricité baissera de « 10 à 15% » pour « tous les Français » en février 2025. « C’est l’engagement que je prends ce matin », a-t-il déclaré. « Parce que nous avons relancé le nucléaire. (...) Parce qu'on a investi sur les renouvelables. Parce que nous, nous croyons à l'indépendance de la France et à son indépendance énergétique, contrairement au Rassemblement national qui nous met pieds et poings liés dans les mains des pays du Golfe et de la Russie ».

Cette annonce intervient deux jours après le scrutin de dimanche, qui a vu le parti d’extrême droite de Marine Le Pen arriver en tête des élections européennes. Elle intervient aussi au lendemain de l’annonce d’une augmentation de 11,7% de la facture de gaz, applicable au 1er juillet. Les représentants du Rassemblement national (ancien Front National) avaient vivement critiqué cette hausse. « Et ils feront comment pour entretenir les réseaux de gaz? », leur a rétorqué Bruno Le Maire. « Ils ne croient pas dans les énergies renouvelables ; ils vont donc laisser les Français dans les mains des producteurs de gaz ou de pétrole. Le RN expose le pouvoir d’achat des Français à une flambée des prix dans les années qui viennent ».

Bruno Le Maire soutient que le gouvernement a toujours maintenu une ligne cohérente, sur le plan énergétique. « Notre majorité s'engage pour le nucléaire, l’indépendance énergétique, le développement du renouvelable. À terme, les factures seront beaucoup moins chères pour les Français », a-t-il martelé. Tandis que le Rassemblement national aurait, au contraire, entretenu le flou quant à sa stratégie énergétique.

« Le nucléaire, Marine Le Pen a dit un temps que c'était dangereux, avant de changer d’opinion. Elle change d'idée tous les cinq matins », a-t-il rajouté. Il a ensuite appelé l’ensemble des chefs d’entreprise et des représentants patronaux à se mobiliser pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, les « plus importantes de l’histoire de la cinquième République ».