Bordeaux : l’assaillant au couteau aurait traité ses victimes de « mécréants » avant de les poignarder<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Des policiers bouclent une rue après qu'un homme a poignardé et tué une personne et en a blessé une autre avant d'être abattu par la police à Bordeaux, le 9 avril 2024.
Des policiers bouclent une rue après qu'un homme a poignardé et tué une personne et en a blessé une autre avant d'être abattu par la police à Bordeaux, le 9 avril 2024.
©PHILIPPE LOPEZ / AFP

« Fanatique musulman »

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’assaillant de deux Algériens mercredi soir à Bordeaux serait un « fanatique musulman », indiquent plusieurs sources policières.

Selon plusieurs sources policières, l’individu qui a poignardé mercredi soir deux personnes à Bordeaux les aurait traités de « mécréants ». L’insulte désigne des individus qui ne respectent pas les principes de l’Islam. Elle visait deux Algériens, qui buvaient de l’alcool sur le quai Richelieu, situé à deux pas du très touristique Miroir d’eau. Une des victimes serait morte, l’autre grièvement blessée mais désormais hors de danger. 

Selon plusieurs sources au Figaro, le suspect, de type nord-africain, n’a pas encore été identifié. « Il était en tenue traditionnelle, sans papier ni téléphone, avec un couteau à cran d’arrêt sur lui. Ces premiers éléments laissent supposer un geste prémédité », analyse Jessica Fourcade, secrétaire départementale du syndicat de police Un1té de la Gironde. « Je pense que c’est un fanatique, musulman pratiquant, qui a vu des personnes impures. On avancera le jour où on appellera un chat un chat », indique une autre source policière. 

Après les faits, alors que les policiers étaient présents sur place, trois tirs de riposte ont été nécessaires pour stopper l’individu qui s’avançait, couteau en main, vers les fonctionnaires de police. L’assaillant est décédé malgré le massage cardiaque réalisé par les forces de l’ordre. 

« C’est flippant, lourd et catastrophique. Cela s’est passé en plein jour : il n'y a plus de loi on est en sécurité nulle part », témoigne Bastien, 25 ans. « J’habitais à Paris, où il y avait souvent ces problèmes. Je suis parti au vert, à Bordeaux, et maintenant ça se passe ici. Se poignarder pour une histoire d’alcool et de religion, c’est désolant », abonde un habitant.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !