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Aquilino Morelle accusé de conflits d'intérêts : "si ce qui se dit est vérifié, je ne vois pas comment il peut rester" dit Cambadélis
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Pas d'accord

Le premier secrétaire du PS s'est montré très ferme à l'égard du conseiller de François Hollande.

C'est déjà devenu "l'affaire Morelle". Depuis jeudi et les accusations de Mediapart à l'encontre d'Aquilino Morelle sur un possible conflit d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique, les commentaires politiques sont nombreux. Si certains comme Vincent Peillon sont restés mesurés, d'autres n'hésitent pas à demander le départ du conseiller de François Hollande. C'est le cas de Jean-Christophe Cambadélis.

Invité d'iTélé ce vendredi matin, le premier secrétaire du Parti socialiste a indiqué ne pas voir comment Aquilino Morelle "peut rester" à son poste si les accusations de Mediapart sont vérifiées. "Si ce qui se dit est vérifié, je ne vois pas comment il peut rester. Mais si ce n'est pas vrai, il faut qu'il s'explique, il faut une grande explication pour que l'on puisse y voir clair. Il faut qu'il le fasse vite et qu'il s'explique, qu'on puisse le juger sur pièces" a dit sèchement le nouveau patron du PS.

"Aquilino Morelle va s'expliquer rapidement et, à partir de là, le président prendra des décisions, ce n'est pas à moi de les annoncer à sa place", a ajouté Cambadélis disant aussi que "le président de la République est lui, exemplaire". Quant à la scène, rapportée par Mediapart, d'un Aquilino Morelle se faisant cirer les chaussures dans un salon de l'hôtel Marigny, proche du palais de l'Élysée, "je crois que ça, franchement, c'est quelque chose qui n'est pas acceptable" a-t-il conclu.

Le conseiller de François Hollande, auteur notamment du discours du Bourget lors de la campagne présidentielle de 2012, s'est défendu de tout "conflit d'intérêts" sur sa page Facebook. Il a assuré avoir "respecté toutes les règles et toutes les procédures".

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