Amélie Oudéa-Castéra épinglée par le rapport d’une commission d’enquête parlementaire sur les fédérations sportives<!-- --> | Atlantico.fr
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Ce document détaille les conditions salariales très favorables de l’actuelle ministre de l’éducation et des sports, quand elle était à la tête du tennis français, et souligne son peu d’empressement à mettre en place des structures veillant à l’éthique.
Ce document détaille les conditions salariales très favorables de l’actuelle ministre de l’éducation et des sports, quand elle était à la tête du tennis français, et souligne son peu d’empressement à mettre en place des structures veillant à l’éthique.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Scandale

Ce document, qui doit être rendu public mardi, détaille les conditions salariales très favorables de l’actuelle ministre de l’éducation et des sports, quand elle était à la tête du tennis français, et souligne son peu d’empressement à mettre en place des structures veillant à l’éthique.

Dans la première partie du rapport, consacrée aux « défaillances systémiques » et que Le Monde a consultée, « AOC » n’échappe pas aux critiques des députés, pour la période où elle dirigeait le tennis français. C’est d’abord à propos de son salaire (500 000 euros annuels brut, dont une prime annuelle sur l’objectif de 100 000 euros), lorsqu’elle officiait comme directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT), entre mars 2021 et mai 2022, que la ministre est épinglée.

La commission, présidée par Béatrice Bellamy (Horizons, Vendée) et dont la rapporteuse est la députée Sabrina Sebaihi (Ecologistes, Hauts-de-Seine), rappelle qu’« en février 2022, l’Inspection générale [de l’éducation, du sport et de la recherche] avait appelé à reconsidérer le niveau de rémunération des dix principaux cadres de la FFT ». L’Inspection générale s’était notamment alarmée de la rémunération « considérable, voire anormale » du prédécesseur d’« AOC », Jean-François Vilotte (413 325 euros annuels brut) tout en s’étonnant, « compte tenu des rémunérations pratiquées » de l’absence de « procédures de recrutement et de recherche de cadres dirigeants, d’entretiens par une cellule dédiée », s’agissant de l’embauche d’Amélie Oudéa-Castéra, ex-cadre chez Carrefour.

Les députés reprochent également à la ministre d’avoir, lors de son audition, « fourni une présentation inexacte du soutien public consenti par l’Etat » à la FFT et de l’avoir « minimisé » en justifiant son salaire. « Cette institution ne touche pas le moindre euro de subvention publique », a affirmé le 16 novembre Amélie Oudéa-Castéra, avant d’envoyer, dès le lendemain, à la commission un courrier rectificatif afin d’échapper à un signalement pour parjure. Les députés ont sorti leur calculette et notent que les chiffres avancés (1,28 million d’euros versés par l’Etat en 2022) par la ministre dans son courrier sont très en deçà des sommes réellement dépensés par l’Etat pour la FFT en 2022.

Le Monde

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