Affaire Tapie : le domicile parisien de Christine Lagarde perquisitionné<!-- --> | Atlantico.fr
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Le domicile de Christine Lagarde a été perquisitionné ce mardi.
Le domicile de Christine Lagarde a été perquisitionné ce mardi.
©Reuters

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L’avocat de la patronne du FMI assure qu’elle n’a rien à se reprocher dans l’affaire concernant l’arbitrage rendu sur le contentieux entre le Crédit lyonnais et Bernard Tapie.

Rien ne va plus pour Christine Lagarde. Le domicile parisien de la patronne du Fonds monétaire international (FMI) a en effet été perquisitionné ce mercredi dans le cadre de l’enquête sur le recours à un arbitrage pour la vente d’Adidas au Crédit Lyonnais. Avec cette vente, l’homme d’affaires controversé Bernard Tapie avait notamment empoché la somme de 400 millions d’euros. La directrice du FMI a expliqué à plusieurs reprises que la décision de recourir à un arbitrage pour mettre un terme au contentieux entre le Crédit lyonnais et l’homme d’affaires était la bonne solution, assurant même le 25 janvier dernier qu’il s’agissait alors de "la meilleure solution à l'époque".

Me Yves Repiquet, l’avocat de Christine Lagarde, a assuré que sa cliente n’avait rien à cacher ajoutant que sa cliente n’avait toujours pas été entendue dans le cadre de cette enquête par le Cour de justice de la République (CJR) qui s’occupe notamment du volet ministériel de l’affaire qui vise Christine Lagarde.

Pour rappel, le Consortium de réalisation (CDR), qui gérait notamment le passif du Crédit lyonnais, avait été condamné au mois de juillet 2008 par le tribunal arbitral à verser à Bernard Tapie 285 millions d’euros d’indemnités, 400 avec les intérêts.

D’autres perquisitions ont été effectuées dans le volet non ministériel de l’affaire. Le domicile et bureau du directeur de cabinet de Christine Lagarde au moment de l’arbitrage, Stéphane Richard, a ainsi été perquisitionné. C’est également le cas du domicile et bureau de l’ancien secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, ou encore de ceux de Bernard Tapie. Les domiciles des trois juges arbitraux s’étant occupé du contentieux ont également été perquisitionnés.

Lu sur Libération.fr

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