Affaire Karachi : Edouard Balladur a été relaxé, François Léotard est condamné à deux ans de prison avec sursis<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Edouard Balladur était jugé au côté de son ex-ministre de la Défense, François Léotard, pour des soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995.
Edouard Balladur était jugé au côté de son ex-ministre de la Défense, François Léotard, pour des soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995.
©MARC LE CHELARD, JEAN-PIERRE MULLER / AFP

Justice

Dans ce dossier, il était reproché à l'ancien Premier ministre, Edouard Balladur, d'avoir en partie financé sa campagne électorale de 1995 via des rétrocommissions illégales versées en marge d'importants contrats d'armement.

L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a été relaxé, ce jeudi 4 mars, par la Cour de justice de la République, qui le jugeait pour des soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995, dans le cadre de l'affaire Karachi.

L’ancien ministre de la Défense, François Léotard, a en revanche été condamné à deux ans d'emprisonnement avec sursis et 100.000 euros d'amende pour "complicité" d'abus de biens sociaux.

Ils étaient absents lors du délibéré.

L'accusation avait requis le 2 février un an de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien Premier ministre jugé pour "complicité" et "recel" d'abus de biens sociaux.

Une peine de deux ans de prison avec sursis et de 100.000 euros d'amende avait été demandée contre François Léotard, poursuivi pour "complicité".

La Cour de justice de la République est la seule habilitée à juger des membres du gouvernement pour des infractions commises dans l'exercice de leurs fonctions.

Dans ce dossier, il était reproché à Edouard Balladur d'avoir en partie financé sa campagne électorale de 1995 via des rétrocommissions illégales qui auraient été versées en marge d'importants contrats d'armement.

Franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !