A Toulouse le couvre-feu à 18 h aurait-il eu un effet négatif ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Toulouse - place du Capitole
Toulouse - place du Capitole
©Flickr / musical photo man

Coronavirus

Une étude parue dans le Journal of Infection s'interroge

L'avancée du couvre-feu de 20 heures à 18 heures à Toulouse a-t-elle contribué a augmenter la propgation du virus au lieu de la freiner ? C'est une étude parue dans le Journal of Infection qui pose la question.

Chloé Dimeglio, biostatisticienne au laboratoire de virologie du CHU de Toulouse, explique au Figaro, que l'étude a utilisé les données provenant de deux centres de dépistage, qui réalisent actuellement 500 à 700 tests par jour à Toulouse.

Selon elle, l'avancée de l'heure du couvre-feu aurait eu un effet négatif «Alors que nous étions sur une tendance nous amenant à un taux de positivité des tests à 10% début février, nous avons franchi ce seuil entre le 20 et le 24 janvier : au lieu de retarder le pic, celui-ci a été avancé»

Elle conclut «Nous ne pouvons pas être catégoriques, mais l'hypothèse la plus probable, c'est bien que l'avancée du couvre-feu a été contre-productive. Peut-être parce qu'elle a rassemblé plus de monde aux mêmes endroits sur des horaires restreints (transports, supermarchés, etc.).» tout en reconnaissant que la soituation de Toulouse est très particulière, et ne peut donc être généralisée au reste de la France

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !