Valérie Pécresse va-t-elle être obligée d’utiliser un essuie-tout pour nettoyer les banlieues ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le groupe Kärcher a demandé mardi à Valérie Pécresse l'arrêt "immédiat de tout usage de sa marque".
Le groupe Kärcher a demandé mardi à Valérie Pécresse l'arrêt "immédiat de tout usage de sa marque".
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Chut ! 

C’est probable mais ce n’est pas très efficace…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

La candidate des Républicains pour les élections présidentielles a fondé une entreprise de nettoyage. Pour cela, elle a décidé de se doter d’engins qui propulsent de l’eau à haute pression. Et, emportée par sa fougue, elle les a désignés par leur nom d’origine qui commence par « Kä… ».

Or la firme qui produit ces engins l’a rappelée à l’ordre lui interdisant de dire leur nom car elle ne veut pour rien être mêlée à la politique. Nous non plus nous ne l’utiliserons pas. Un procès est vite arrivé. Il y a comme ça des noms propres qui s’imposent à la longue comme des noms communs.

Ainsi plus personne ne dit réfrigérateur : on utilise le vocable « fri… » qui est celui d’une marque. Reste à Valérie Pécresse d’avoir recours au « sop... ». C’est également le nom d’une marque. Fort de la jurisprudence « Kä… », nous appellerons ça un essuie-tout.

Le balai, lui, ne pose aucun problème de cet ordre : c’est un nom commun. Mais s’agissant d’une femme, et Valérie Pécresse en est une, nous nous voyons contraint de le rayer de notre vocabulaire : c’est violemment misogyne.

Pour son entreprise de nettoyage, Valérie Pécresse aurait besoin quand même de dizaine de milliers d’engins propulsant de l’eau à haute pression. Car il y a du boulot. On la  sait rancunière et la firme « Kä… » va perdre un fabuleux contrat ! 

À Lire Aussi

« Le Kärcher est raciste »

Le sujet vous intéresse ?

À Lire Aussi

Valérie Pécresse veut emmerder les dealers, les racailles et les caïds : en entendant ça, Nadia Hai, ministre déléguée à la Ville, a failli tomber de sa chaise…Fabien Roussel s’est permis un éloge de la gastronomie française et… s’est fait copieusement insulter

Mots-Clés

Thématiques

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !