La très, très, très surprenante répartie de François Fillon !
“Si je veux vendre des rillettes sur la Place Rouge, je vendrai des rillettes sur la Place Rouge”
Il est gonflé non ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy était auditionné par une commission d’enquête du Sénat. Il lui était demandé de s’expliquer sur sa participation à la direction de deux grands groupes industriels russes.
Il en a été vice-président. Bien payé. Il fallait que Pénélope ne manque de rien. Fillon s’est expliqué. Il a rappelé qu’il avait occupé ce poste en n’étant plus Premier ministre, et donc en tant que personne privée. Après des mois de tergiversation et la guerre en Ukraine aidant, il a fini par en démissionner. Fillon ne voit pas pour autant que diriger un groupe belge, italien ou allemand, ce n’est pas tout à fait pareil que de siéger au conseil d’administration d’une entreprise russe.
Fillon a expliqué qu’il avait de l’amitié pour la Russie depuis 1986 (donc encore du temps de l’URSS). Une belle fidélité qui lui fait honneur. Il a indiqué qu’il était un homme libre. “Si je veux vendre des rillettes sur la Place Rouge, et bien, je vendrai des rillettes sur la Place Rouge”, a-t-il lancé.
Les rillettes étant une spécialité française reconnue, c’est sûr que les Russes, tous amoureux de la France et de son savoir-faire culinaire, en raffolent. A notre avis, François Fillon est mûr pour vendre du borchtch place de la Concorde.
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