Un croquis d'audience réalisé le 8 septembre 2021 montre Salah Abdeslam, le principal suspect des attentats de Paris du 13 novembre 2015, lors du premier jour du procès des attentats de 2015.
Avec lui, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Il a lancé en guise d'avertissement : "si vous ne voulez plus d'attentats comme ceux du 13 novembre, alors il faut du dialogue" ! Merci de ne pas y voir quand même une main tendue.
A la suite de ses propos, la salle s'est esclaffée montrant ainsi qu'elle n'était pas ouverte au "dialogue" qu'il proposait. Salah Abdeslam n'est pas un imbécile : il sait ce qu'il fait et ce qu'il dit. C'est un bon connaisseur de la politique française.
Ainsi il s'est offert le luxe de féliciter le défunt Jacques Chirac pour son refus de participer à la première guerre contre Saddam Hussein. Il est conscient que chacun de ses mots est écouté par des dizaines de milliers de jeunes de banlieue. Ils voient en lui un modèle, un héros. Et peut être que parmi eux on recrutera facilement quelques soldats d'Allah ouverts au "dialogue" comme l'est Salah Abdeslam.
Ce "dialogue" ne se conçoit que d'une seule façon : la soumission ou la mort. Ca s'est concrétisé le13 novembre avec l'assassinat de quelques centaines de jeunes qui écoutaient de la musique et buvaient de l'alcool en terrasse. Ce qui, selon la charia, est strictement interdit.
Il n'y a rien de très mystérieux chez Salah Abdeslam même si nombreux sont ceux qui ne comprennent pas son offre de "dialogue". Il appartient à la tribu des fanatiques. Il y en a eu de tout temps et sous toutes les latitudes. Le fanatique est comme le scorpion : il tue car il ne sait pas faire autrement et il meurt immédiatement après.
Le fanatique est fasciné par la mort. La sienne n'a aucune importance du moment qu'il peut auparavant tuer. Et contre le fanatique, il n'y a qu'une seule solution : tirer avant qu'il ne tire. Mais nous sommes un pays démocratique où l'on juge. Ce qui est heureux. Mais en même temps, on offre une belle tribune à Salah Abdeslam.
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