Une chance pour la France...
Saint-Denis, capitale de la culture européenne en 2028 ?
Voyons un peu les atouts de cette ville.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Mathieu Hanotin, maire socialiste de Saint-Denis, a déposé la candidature de sa ville pour ce titre enviable. D’autres villes postulent : Lille, Clermont-Ferrand, Bourges, etc.
Mais Saint-Denis a des atouts que ces villes n’ont pas, selon Mathieu Hanotin. « Il faut, dit-il, changer de regard sur notre territoire ». Regardons donc.
Cet édile a accompagné sa candidature d’un mot-valise « Periféeries ». En route pour les « féeries » de Saint-Denis. Elles sont si nombreuses qu’un article n’y suffirait pas : trafic de drogue, délinquance, violences !
Mais Mathieu Hanotin ne s’arrête pas là. D’après lui, Saint-Denis ne se résume pas à ces « problèmes ». La périphérie, dit-il, est « une chance pour la France ».
Pour postuler au titre de capitale de la culture européenne, il faudrait quand même qu’on y parle un peu français. Or la langue qu’on entend le plus souvent à Saint-Denis est le wesh-wesh. Nous pensons que Saint-Denis pourrait être éligible au titre de capitale extra-européenne de la culture !
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !