Révélations sur Hunter Biden : une justice presque sur mesure ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Gérald Olivier publie « Cover Up Le clan Biden, l'Amérique et l'Etat profond » aux éditions Konfident.
Gérald Olivier publie « Cover Up Le clan Biden, l'Amérique et l'Etat profond » aux éditions Konfident.
©NICHOLAS KAMM / AFP

Bonnes feuilles

Gérald Olivier publie « Cover Up Le clan Biden, l'Amérique et l'Etat profond » aux éditions Konfident. En octobre 2020, un article du New York Post exploitant les documents trouvés dans l'ordinateur portable du fils de Joe Biden a mis en évidence les liens troubles entre le président et des firmes étrangères, dont une entreprise ukrainienne. Ces révélations ont été tues par l'immense majorité des médias ou présentées comme une opération de désinformation orchestrée par Moscou. Pourquoi s'est-on livré à la plus grande opération de "Cover Up" de l'histoire des USA ? Extrait 2/2.

Gérald Olivier

Gérald Olivier

Gérald Olivier est journaliste et  partage sa vie entre la France et les États-Unis. Titulaire d’un Master of Arts en Histoire américaine de l’Université de Californie, il a été le correspondant du groupe Valmonde sur la côte ouest dans les années 1990, avant de rentrer en France pour occuper le poste de rédacteur en chef au mensuel Le Spectacle du Monde. Il est aujourd'hui consultant en communications et médias et se consacre à son blog « France-Amérique »

Il est aussi chercheur associé à  l'IPSE, Institut Prospective et Sécurité en Europe.

Il est l'auteur de "Mitt Romney ou le renouveau du mythe américain", paru chez Picollec on Octobre 2012 et "Cover Up, l'Amérique, le Clan Biden et l'Etat profond" aux éditions Konfident.

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Tout le monde, ou presque, l’a oubliée, tant elle est discrète. Depuis 2018, une enquête est en cours concernant Hunter Biden. Elle est menée conjointement par le FBI et par l’IRS, le fisc américain, pour divers crimes et délits potentiels, liés à ses activités internationales, notamment des impôts qu’il aurait oublié de payer sur des revenus qu’il aurait oublié de déclarer.

Le procureur fédéral du Delaware, David Weiss, a la charge de ces investigations.

Le 20 juin 2023, il convoque Hunter Biden dans son bureau et lui propose de plaider coupable pour deux chefs d’accusation mineurs. En échange de cette reconnaissance de faute, Hunter obtient la garantie d’être condamné à des peines de sursis et d’éviter la case prison. Il ne reste plus que la signature d’un juge pour que cet accord soit entériné.

Hunter en a donc fin, ou presque, avec ses ennuis judiciaires. C’est ce qu’on appelle en anglais un « Plea Bargain », un accord à l’amiable avec la justice. Celle-ci peut se montrer clémente envers un accusé qui reconnaît sa culpabilité, ce qui évite de perdre du temps, de l’argent et de l’énergie dans un procès. À l’arrivée, tout le monde y gagne.

Sauf que là, comme le constatent tous les observateurs, le grand gagnant est sans nul doute Hunter Biden. Des délits potentiellement imputables au fils du Président, tous ou presque sont effacés par ce deal qui renforce l’idée qu’il existe désormais aux États-Unis une justice à deux vitesses. Une pour les citoyens ordinaires, une autre pour l’élite privilégiée, surtout si elle est liée au Parti démocrate et plus encore si elle porte le nom de Biden.

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Cet arrangement judiciaire est hors norme, inhabituel. Il est à ce point favorable au fils du Président qu’il est finalement rejeté par le juge supposé l’avaliser. Il demeure donc encore possible que Hunter Biden doive payer, au moins partiellement, pour ses fautes. Ce n’est pas certain. Pour comprendre ce dernier épisode de la saga des Biden et de l’opération de cover up qui leur permet, au moins pour le moment, de rester impunis, il faut remonter au printemps 2018.

À cette date, le procureur David Weiss ouvre une enquête sur Hunter Biden pour des soupçons de fraude fiscale et autres délits. L’enquête porte sur les années 2014 à 2018. Weiss s’intéresse aux finances de Hunter Biden, à la nature de ses activités, à ses sources de revenus, au devenir de cet argent, aux impôts qu’il a ou qu’il aurait dû payer sur ces revenus et à ses relations avec des personnalités et des entités étrangères. Dans son collimateur, on retrouve, logiquement et entre autres, Burisma et CEFC.

Personne, en dehors des autorités judiciaires, n’est informé de ces investigations ou n’est autorisé à en parler. C’est une règle fédérale, destinée à protéger l’intégrité de l’enquête.

À l’époque, David Weiss a 62 ans. Il a été nommé à son poste par le président Trump en février 2018 sur la recommandation des deux sénateurs démocrates du Delaware. Il dispose d’une équipe composée d’agents du FBI et de l’IRS.

On ne le sait pas encore, mais il sera révélé plus tard que l’enquête a été lancée après que le nom de Hunter Biden est apparu sur les radars de l’IRS dans le cadre d’une autre enquête, portant elle sur des réseaux de pornographie en ligne, de prostitution et de blanchiment d’argent. Ce n’est pas surprenant. On l’a dit, Hunter est friand de pornographie. Il est le client de prostituées de luxe.

À l’automne, l’enquête de David Weiss s’étend pour inclure un volet criminel suite à l’affaire du pistolet acheté frauduleusement, puis abandonné dans une poubelle (voir supra chapitre 10).

Un an plus tard, en décembre 2019, le FBI met la main sur l’ordinateur de Hunter. Les agents limitent l’examen de son contenu aux éléments pouvant faire avancer leur enquête sur le blanchiment d’argent et se désintéressent du reste. Officieusement, ils recherchent aussi de possibles contenus pornographiques pédophiles.

À l’aube de la campagne présidentielle, l’enquête est suspendue. Weiss ne veut pas que la moindre révélation puisse influer sur le vote des électeurs. Pour lui, les investigations portent sur Hunter, pas sur Joe. Au sein du FBI, certains agents jouent visiblement un jeu trouble. On se souvient de Thimothy Thibault, accusé d’entretenir l’idée que l’ordinateur est un faux, fabriqué pour servir une campagne de désinformation russe (voir supra chapitre 2).

Finalement, le 12 décembre 2020, deux mois après le scrutin présidentiel et une fois Joe Biden devenu le « président élu », les médias sont informés d’une assignation contre Hunter émise par le procureur fédéral du Delaware. Assignation ne veut pas dire inculpation. Il ne s’agit pas d’une mise en examen. À ce stade, il existe uniquement des soupçons de fraude et Hunter est sommé de remettre un certain nombre de documents relatifs à ses revenus et à ses déclarations fiscales.

Le fait de ne pas inculper Hunter invite à s’interroger. Après trente mois de travail, les enquêteurs manquent-ils des preuves nécessaires ? C’est étonnant et il faut préciser que sans inculpation, l’horloge continue de tourner et de rapprocher le suspect de l’inévitable expiration du délai de la prescription, au-delà duquel aucune poursuite ne sera plus possible. En refusant de l’inculper, le procureur joue peut-être déjà en faveur de Hunter.

Quoi qu’il en soit, il est reproché au fils du Président d’avoir omis de déclarer plusieurs millions de dollars de revenus, en plus d’être redevable de deux millions de dollars d’impôts impayés et d’avoir obtenu et manipulé illégalement un pistolet.

L’affaire connue, Hunter Biden se fend d’une déclaration : « J’ai été informé hier pour la première fois par les bureaux du procureur du Delaware que mes affaires fiscales étaient sous investigation. Je prends cette affaire très au sérieux. Je suis persuadé qu’un examen professionnel et objectif révélera que j’ai géré mes affaires de manière légale et appropriée et que je l’ai fait avec l’assistance de conseillers fiscaux professionnels. »

En d’autres termes, il affirme son innocence et se défausse sur ses conseillers fiscaux au cas où des irrégularités apparaîtraient.

Bien entendu, la nouvelle fait sensation. Et pour cause, le fils du nouveau Président pourrait se retrouver derrière des barreaux. Les faits qui lui sont reprochés constituent des crimes fédéraux passibles de plusieurs années d’emprisonnement. Ce serait une première dans l’histoire américaine.

L’enquête pourrait aussi mettre à jour d’autres activités criminelles, liant potentiellement le fils et le père. Voilà plusieurs années que les Républicains dénoncent la corruption du clan Biden et l’inaction de la justice. Cette inaction semble donc prendre fin.

Enfin, les Républicains ne manquent pas d’ironiser sur le timing de cette assignation. Quelle aubaine, soulignent-ils, qu’elle intervienne après l’échéance présidentielle ! Pour eux, ce n’est pas un hasard, mais une preuve supplémentaire d’une opération de cover up et d’une protection de l’appareil judiciaire vis-à-vis de la famille Biden.

Ce bref moment d’agitation passé, le silence retombe sur l’enquête. En 2021 et 2022, rien n’est connu des investigations du FBI. Le dossier semble au point mort.

Or, le temps, on l’a dit, joue en faveur de Hunter Biden. En novembre 2022, la prescription intervient pour les impôts dus au titre des années 2014 et 2015. Une partie du dossier disparaît. Alors que l’enquête, rappelons-le, dure depuis maintenant quatre ans !

Novembre 2022, c’est aussi la victoire des Républicains aux élections de mi-mandat. Et là, ce n’est pas une bonne nouvelle pour la famille Biden. Immédiatement, les élus républicains mettent la pression sur le département de la Justice. Ils veulent savoir où en est l’enquête du procureur Weiss.

Le 1er mars 2023, le ministre de la Justice de Joe Biden, Merrick Garland, est devant la commission judiciaire du Sénat, présidée par le sénateur Chuck Grassley. On attend de lui des éclaircissements. Au nom du secret de l’instruction et de son engagement personnel à ne pas intervenir dans l’enquête, engagement pris lors de ses audiences de confirmation en 2021, Garland reste évasif. Il ne fournit rien de concret.

Grassley insiste. Il évoque le témoignage de plus d’une douzaine d’agents, avec des informations précises sur Hunter Biden. Il veut savoir si ces informations ont été vérifiées et corroborées ou si, comme des dizaines d’autres, elles ont été ignorées. Le mutisme de Garland est poli, mais tenace :

– J’entends respecter mon serment.

Alors, Chuck Grassley tente autre chose :

– Si le proche d’un haut dirigeant américain était rémunéré par une puissance étrangère pour influer sur la politique américaine, cela constituerait-il un risque pour la sécurité nationale ?

– Si cela était fait dans le secret, oui, ce serait un problème de sécurité nationale, admet Garland.

Une concession de taille ! Sans le nommer, c’est évidemment à Hunter Biden que la question fait référence.

Le 19 avril, Mark Lytle, un avocat très connu à Washington, écrit au Congrès pour l’informer que son client, un certain Gary Shapley, agent superviseur au sein de l’IRS avec quatorze années d’ancienneté, a des révélations à faire concernant l’enquête fédérale en cours sur Hunter Biden. Shapley veut dénoncer le « traitement préférentiel » accordé à Hunter ainsi que « la lenteur et la politisation de l’enquête, constamment soumise à l’ingérence du département de la Justice ». Shapley demande la protection du Congrès en tant que « lanceur d’alerte ». Lytle précise : « Mon client n’engage pas sa seule crédibilité, tout ce qu’il affirme est confirmé par des documents et emails accumulés pendant l’enquête. » Aussitôt, les présidents de plusieurs commissions du Congrès prennent des dispositions pour organiser une audience aussi vite que possible. On évoque le mois de mai.

Quelques jours plus tard, on apprend qu’un deuxième lanceur d’alerte se manifeste. Ses accusations sont concordantes. Il souhaite, pour l’heure, garder l’anonymat.

Le 26 avril, soit une semaine après l’annonce du témoignage à venir des deux lanceurs d’alerte, les avocats de Hunter Biden sont conviés à une réunion avec le procureur du Delaware. Un dénouement semble proche. Les deux camps sont-ils en train de travailler à un accord à l’amiable ?

Le 15 mai 2023, coup de théâtre ! Toute l’équipe d’enquêteurs de l’IRS est mise à pied. Le dossier lui est retiré et son personnel assigné à d’autres tâches ! L’ordre vient du département de la Justice. Comment ne pas y voir une nouvelle ingérence dans l’enquête ?

Finalement, le 26 mai, Gary Shapley témoigne, à huis clos, devant la commission des voies et moyens : « Le bureau du procureur du Delaware, le département de la Justice et sa division Impôts ont offert un traitement préférentiel et passé outre des conflits d’intérêts dans le cadre d’une enquête sur le fils du Président. L’enquête a été entachée par des vices de procédure, des conflits d’intérêts, des traitements préférentiels et des informations contradictoires transmises par le ministre, Merrick Garland. […] Le département de la Justice a constamment interféré avec l’enquête du procureur et des agents du fisc. […] Le procureur fédéral du Delaware n’a pas pu mener son enquête de manière indépendante. »

Il poursuit : « L’enquête criminelle contre Hunter Biden a été conduite différemment de toutes les autres enquêtes auxquelles j’ai participé durant mes quatorze années de carrière. Certaines décisions ont semblé motivées par des considérations politiques et elles ont été à l’avantage du suspect. Ces décisions incluent le fait de ralentir la procédure, de limiter les questions que les enquêteurs pouvaient poser aux témoins, d’empêcher l’exécution d’actions de justice et d’induire les enquêteurs en erreur concernant l’acte d’accusation. »

Shapley raconte que Hunter avait été affublé d’un nom de code par les enquêteurs, « Sportsman », qu’en octobre 2019, les agents du fisc ont été informés de l’existence d’un ordinateur appartenant à Hunter Biden, abandonné chez le réparateur à qui il avait été confié. Cet ordinateur a été authentifié par le FBI comme étant celui de Hunter Biden et comme contenant des preuves d’activités criminelles. Toutefois, à aucun moment de l’enquête, les agents du fisc n’ont eu accès à cet ordinateur, malgré leurs demandes répétées d’examiner son contenu. Leurs demandes d’interroger des témoins ont été rejetées. En 2020, les agents avaient prévu une quinzaine d’interrogatoires simultanés aux États-Unis. Un seul fut autorisé.

Toujours selon Shapley, tout au long de l’enquête, les agents du fisc, et parfois du FBI, ont vu leur plan d’action révélé à l’avance aux personnes ciblées comme aux avocats de Hunter Biden. Comme si on voulait systématiquement leur couper l’herbe sous le pied.

Ainsi, les agents du FBI et de l’IRS ont prévu d’interroger Hunter Biden à Los Angeles le 8 décembre 2020 au matin. La pratique du FBI dans ce cas est de frapper à la porte du domicile sans préavis. Mais le 7 au soir, les services secrets chargés de la protection du fils du Président ont été informés de la visite du lendemain, relayant l’information à Hunter Biden qui a pu alors prendre ses dispositions pour éviter cet interrogatoire. Résultat, les enquêteurs n’ont jamais pu s’entretenir directement avec Hunter Biden.

Deux jours plus tard, le 10 décembre 2020, les enquêteurs apprennent que Hunter vient de libérer un bureau qu’il occupe à Washington. Ses documents sont placés dans un garde-meuble. Décision est prise de demander un mandat de perquisition pour inspecter le contenu du garde-meuble. Lesley Wolf, l’adjointe du procureur Weiss, prévient alors les avocats de Hunter de la perquisition à venir, leur donnant le temps d’inspecter eux-mêmes le lieu et d’en soustraire tous les documents incriminants !

Shapley raconte également qu’il leur a été interdit de faire référence à Joe Biden. Quand l’enquêteur et ses collègues ont découvert l’email indiquant de mettre de côté 10 % pour « H » et 10 % pour le « Grand Patron » (voir supra chapitre 6), ils ont demandé l’autorisation d’éclaircir ce point, c’est-à-dire de savoir précisément qui était ce « Grand Patron ». L’autorisation leur a été refusée, Joe Biden étant « hors limite ».

Andy Biggs, le représentant de l’Arizona, interroge Shapley :

– Quand Lesley Wolf vous dit de ne pas faire référence au « Grand Patron » ou à « Dad », de qui parle-t-elle ?

– Le père du suspect est le Président, Joe Biden.

Selon Gary Shapley, Christopher Clark, l’avocat de Hunter Biden, serait lui-même intervenu sur ce point. « Poursuivre sur cette voie serait un suicide professionnel », aurait-il fait savoir aux agents.

En mars 2022, le procureur Weiss, supposé avoir les pleins pouvoirs, se voit refuser le droit de déposer son dossier d’accusation devant la juridiction de Washington D.C. par le procureur fédéral local, un Démocrate. Même refus quelques semaines plus tard par le procureur de Californie. Quand Shapley interroge Weiss sur ces refus répétés, lors d’une réunion de toute l’équipe le 7 octobre 2022, il s’entend répondre : « Si vous croyez que c’est moi qui décide de là où engager des poursuites. » Ce qui sous-entend que l’enquête est téléguidée depuis bien plus haut, c’est-à-dire par l’Attorney General lui-même, Merrick Garland. Ce dernier l’a bien entendu toujours nié.

Ces révélations sont fracassantes, mais il faut attendre plusieurs semaines avant que le témoignage de Shapley soit connu du grand public. En attendant, certains élus républicains du Congrès envoient des courriers à David Weiss pour obtenir des éclaircissements. Ils lui demandent de témoigner.

Nouveau coup de théâtre, ils sont pris de court par la justice. Le 20 juin 2023, la nouvelle tombe : Hunter Biden plaide coupable, ses avocats et le procureur David Weiss étant parvenus à un accord à l’amiable. Seuls deux délits mineurs sont retenus, on l’a dit, ce qui doit permettre à Hunter d’éviter une peine de prison ferme.

Hunter Biden reconnaît sa culpabilité pour deux accusations de fraude fiscale liées au non-paiement de 1,2 million de dollars d’impôts fédéraux en 2017 et 2018. Il se dit aussi coupable de la possession illégale d’une arme à feu. Compte tenu de son addiction passée à l’alcool et à la drogue, si Hunter démontre qu’il est « sobre et propre » pendant les deux ans à venir, aucune sentence ne s’appliquera. À terme, ce délit sera même effacé de son casier judiciaire.

Hunter Biden s’en sort très bien. Les partisans du président Biden exultent. Les Républicains, eux, sont furieux. Aux yeux de tous ceux qui connaissent le dossier, cet accord va au-delà du traitement de faveur. Il est la preuve, non pas seulement d’une justice à deux vitesses, mais d’une justice sur mesure.

Donald Trump réagit sur son réseau social, Truth Social : « Le département de la Justice corrompu du président Biden vient d’effacer des années de jurisprudence pour donner à Hunter une simple contravention au code de la route. Nos institutions sont CASSÉES. »

Extrait du livre de Gérald Olivier, « Cover Up Le clan Biden, l'Amérique et l'Etat profond » publié aux éditions Konfident

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