Pourquoi ne parle-t-on jamais des suprémacistes noirs et arabes ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Une scène, tirée de l'album "Tintin au Congo" et réalisée à partir de milliers d'oranges et de citrons, est présentée, à Menton, lors de la fête du citron.
Une scène, tirée de l'album "Tintin au Congo" et réalisée à partir de milliers d'oranges et de citrons, est présentée, à Menton, lors de la fête du citron.
©PATRICK HERTZOG / AFP

Et pourtant ils existent !

Nous avons choisi de rompre ce silence…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Le « suprémaciste blanc » a été créé par les indigénistes, les wokistes et les prétendus anti-racistes. Tel ils l’ont façonné dans sa glaise blanche pour l’éternité, il est horrible et détestable : raciste, islamophobe, et tout entier voué à faire du mal aux Noirs et aux Arabes. 

On appelle ça le « privilège blanc ». Et le Blanc n’y peut rien : dès sa naissance et de par la couleur de sa peau il est condamné à faire souffrir ceux qui sont plus colorés que lui. Et pour le moins à les mépriser comme le montre si bien « Tintin au Congo ».

Tel qu’en lui même le Blanc, devrait donc fraterniser avec les autres Blancs. Tous fraternellement unis dans la haine du Noir et de l’Arabe ! Mais là, il y a quelque chose qui cloche comme le prouve l’histoire. 

Pendant des millénaires, des Blancs ont tué des autres Blancs. Spartes contre Athènes. Les Grecs contre les Perses, Rome contre les barbares, la guerre de Cent Ans quand des Blancs ont fait périr sur le bûcher une Blanche.

La liste des horreurs que des Blancs ont fait subir à d’autres Blancs est longue et sanglante. La Révolution de 1789 et sa guillotine, Napoléon et l’invasion de la Russie, le conflit franco-prussien de 1871, les deux guerres mondiales. Mais qu’est ce qu’ils avaient donc ces Blancs à se massacrer entre eux alors qu’ils auraient dû être acharnés uniquement à tuer des Arabes et des Noirs ?

Le « suprémaciste blanc » est, on le voit, une totale imposture. Et à supposer qu’il existe, il est en excellente compagnie. Il y a eu en Afrique de nombreux suprémacistes noirs. Ils massacraient ou réduisaient en esclavage d’autres Noirs. Le roi du Monopata en avait des milliers et des milliers. 

À Lire Aussi

Macron est évidemment un leader populiste

Il en avait tellement qu’il en offrit aux Arabes après sa conversion à l’Islam. Le suprémacisme arabe n’avait rien à envier au suprémacisme noir. Des dizaines de millions d’esclaves noirs vécurent, et surtout moururent, pendant des siècles sous son joug. Mais ce qu’il préférait, c’était des esclaves Blanches qui remplissaient ses harems. Et on ne compte pas les Arabes tués par d’autres Arabes. 

Voilà qui permet de relativiser singulièrement les abominations imputées aux « suprémacistes blancs ». Tout compte fait Tintin était plutôt gentil… 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !