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Pépé le putois est mort : la Warner Bros l’a tué car elle a découvert que c’était un violeur…
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Adieu l’ami

Il avait 75 ans.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pépé le putois est né en 1945 au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Ce drolatique et grotesque personnage nous a accompagnés pendant trois générations.

Il dégageait, et c’était bien normal, une odeur pestilentielle. Pépé le putois s’exprimait avec un accent français très prononcé. A l'époque les Américains étaient en effet persuadés que les Français ne se lavaient pas. En 1945, c’était peut-être vrai.

Aujourd’hui, Pépé le putois n’est plus. Peut-être que le gouvernement français a fait pression sur la Warner pour qu’elle supprime l’image exécrable que Pépé le putois donnait de nous ? Même pas. Et si tel avait été le cas la Warner se serait ri de nos remontrances. En revanche, elle était très sensible à l’avis du New York Times.

Et c’est ce journal, devenu un fanzine progressiste et indigéniste, qui a condamné à mort ce pauvre putois sans défense. Aux Etats-Unis personne ne résiste au New York Times, même pas Donald Trump, un dur à cuire pourtant. Le New York Times s’est avisé que Pépé le putois était un violeur. Et l’apologie du viol est aux Etats-Unis un crime de lèse bien-pensance…

Pépé le putois, obsédé sexuel notoire, sautait sur tout ce qui bouge. Un french lover caricatural et maladroit. On le voyait tentant d’embrasser de force une mouffette. Celle-ci résistait avec succès et envoyait paître ce personnage puant. Pas de viol donc. Mais l’intention y était. Donc le crime était acté.

Le tribunal du New York Times statua de toute urgence sur son sort. Le journal aurait pu se contenter de le forcer à prendre du bromure. Ou de lui faire épouser une mouffette noire et consentante. Sans pitié il a opté pour la mort.

Le New York Times a déjà plusieurs victimes à son actif. Une des plus connues est le chasseur Elmer. Avec sa pétoire il tentait en vain de faire passer Bugs Bunny de vie à trépas. Elmer comme Pépé le putois a été condamné à la peine capitale : le New York Times n’aime pas qu’on fasse la promotion des armes à feu.

Nous savons ce qui nous attend. Car ce qui naît aux Etats-Unis finit toujours par arriver chez nous. Nous tremblons pour notre Titeuf national. Comme Pépé le putois c’est un obsédé sexuel de première et pour lui également ça ne marche jamais.  

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