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Mais dans quel pays vivons-nous quand des hommes et des femmes qui osent dire la vérité doivent être protégés par la police ?
©MARTIN BUREAU / AFP

La nausée

Ils sont des nôtres.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Sur les réseaux sociaux, ça hurle à la mort. Ils sont des milliers à promettre une fin sanglante à ceux qui ouvrent la bouche. Avec comme mode d’emploi la décapitation ou l’égorgement. Et le viol quand il s’agit de femmes. 

La dernière en date de ces cibles désignées s’appelle Ophélie Meunier. C’est elle qui a réalisé pour Zone Interdite le reportage sur Roubaix, ville défigurée par l’Islamisme. Elle bénéficie depuis quelques jours d’une protection policière. 

Son nom vient s’ajouter à une liste déjà longue de ceux que la haine transforme en parias dans leur propre pays. Robert Redeker, l’Imam Chalghoumi, appelé « l’Imam des juifs », qui se rend à mosquée escorté par des policiers. Mila, la pauvre Mila, dont la vie est saccagée à jamais. Ils doivent se cacher, se calfeutrer chez eux, raser les murs telle est la victoire des fanatiques du Prophète. Ils cherchent à faire peur et réussissent à faire peur. 

Oh ils ne tuent pas ! Mais il y a parmi eux des loups qui le font. Et les hurleurs applaudissent comme ils ont applaudi la décapitation de Samuel Paty. Ainsi, puisque rien n’est vraiment fait contre eux, ils se sentent en droit de faire trembler les kouffars…

On nous dit qu’il ne faut pas confondre islamisme et Islam. Ce pas d’amalgame est un peu lassant. Mais admettons. Ce serait encore plus facile à admettre si le Conseil français du culte musulman se décidait enfin à sortir de son silence. 

Cet organisme ne peut ignorer que les loups et les hyènes qui les accompagnent se réfèrent à un livre qu’il tient pour sacré. Nous comprenons que le CFCM ne puisse rien dire contre les poupées sans visage : le Coran interdit toute représentation humaine. Mais pourquoi ce silence sur les menaces de mort ? 

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