Pêché d’orgueil
Macron : « les choses ne sont pas claires » …
Et il croit qu’avec lui, tout sera lumineux ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le président de la République a esquissé un mea culpa. Un mea culpa pour le moins singulier. Il a reconnu que s’agissant de la réforme des retraites, « les choses n’étaient pas claires ».
Et il a admis une faute : « je ne me suis pas assez investi dans le débat ». Autant dire que ses ministres, Elisabeth Borne en tête, ont été nuls. Ce n’est pas très gentil pour la Première Ministre, pour Gabriel Attal, pour Marlène Schiappa, pour Olivier Dussopt et quelques autres.
En conséquence de quoi, Macron a annoncé qu’il allait « se réinvestir dans le débat ». Jupiter n’est jamais aussi bien servi que par lui-même. Il va donc parler et, de son propre aveu, faire preuve de pédagogie.
On attend et on s’inquiète. Ou plutôt c’est Macron qui doit s’inquiéter. La fin de son supposé silence risque d’être calamiteux pour lui. Selon un tout dernier sondage Ifop, il bat tous les derniers records d’impopularité. 47% de très mécontents et seulement 26% de satisfaits. À notre avis, s’il parle ce sera pire.
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