Législatives : et Macron tendit sa sébile !<!-- --> | Atlantico.fr
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Justine Bénin, Amélie de Montchalin, Richard Ferrand et Christophe Castaner
Justine Bénin, Amélie de Montchalin, Richard Ferrand et Christophe Castaner
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À votre bon cœur messieurs dames …

Car elle était désespérément vide

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le Palais Bourbon s’est transformé en une morne plaine. Dans les travées de l’Assemblée Nationale, on voit errer un triste hère qui psalmodie : « Ayez pitié d’un pauvre Président ! ». 

Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement, adepte de la litote, a formulé les choses de façon très pudique : « nous tendons la main ». « Nous tendons la sébile » serait plus juste. 

Dans le lugubre cimetière de l’Assemblée Nationale gisent Ferrand, Castaner, Brigitte Bourguignon, Amélie de Montchalin et la secrétaire d’État chargée de la mer. Et dans ce lieu de tristesse et de désolation trône un énorme paquet de députés mélenchonistes. Et sur leur flanc droit, un nombre considérable d’élus lepénistes. Ils vont donner de la voix. Et même parfois hurler ensemble. Tout les sépare évidemment. Mais ils ont en commun de détester Macron ! 

Ce dernier, pour faire passer ses textes, sera réduit à la mendicité. Il ira mendier du côté du Modem « François une pièce s’il te plaît ». Il continuera en s’adressant à Horizons : « Édouard, s’il te plaît fais moi l’aumône ». 

Il lui faudra aussi, dans certains cas, aller pleurer misère chez Les Républicains. Ainsi le malheureux est tenu par les couilles. Ça doit faire très mal !

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