La stérilisation pour sauver la planète, chiche ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour sauver la planète et limiter l'empreinte carbone, de plus en plus de personnes renoncent à faire des enfants.
Pour sauver la planète et limiter l'empreinte carbone, de plus en plus de personnes renoncent à faire des enfants.
©Nasa / Afp

Alerte ironie

Que voilà une riche idée. Mais s’il vous plaît, Messieurs les écologistes, montrez l’exemple : tirez les premiers (enfin, façon de parler).

Michel Villard

Michel Villard

Michel Villard est universitaire. Il écrit sous pseudonyme.

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Un article du Figaro nous apprend que la stérilisation masculine fait d’immenses progrès dans les jeunes générations : près de 25 000 opérations de vasectomie réalisés en 2021, contre à peine 1 900 en 2010.

Sauver la planète par la dénatalité n’est donc pas une simple lubie. Des hommes dans la force de l’âge ont bel et bien décidé de passer à l’acte ; et ils sont visiblement de plus en plus nombreux. Autrefois, le héros s’écriait « Je meurs pour la patrie ! » ; désormais, d’une voix plus aigüe, il crie « Je me les coupe pour la planète ! ».

Faut-il s’en inquiéter ? La première réaction est de se demander si ces gens ont bien toute leur tête. Le sauvetage de la planète n’est probablement qu’un alibi. Le fond du problème relève plutôt d’une peur démesurée face à la paternité, peur partagée par nombre de filles qui envisagent elles aussi de se faire ligaturer les trompes, ce qui est encore moins réversible que la vasectomie. On se demande également si, plus ou moins consciemment, cette stérilisation dans la joie n’est pas le fruit d’un carriérisme effréné (ah ces gosses dont il faut s’occuper !), mâtiné pour les filles d’un culte du corps qui n’ose s’avouer, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour des gens qui sont supposés exécrer le capitalisme et ses diktats.

Reste le fond du problème : sauver la planète par la dénatalité, cela a-t-il du sens ? Seuls les Blancs occidentaux ont pu concevoir une telle folie et, pire : y croire. On imagine la force de leur culpabilité : elle doit être terrible. Pourtant, ils devraient se rassurer : le déclin de l’Occident par la natalité est déjà bien enclenché, et si tout se déroule comme prévu, les Blancs ne devraient bientôt plus subsister à la surface de la terre qu’à l’état de réserves naturelles.

Sans doute nos amis écologistes s’en réjouissent-ils à l’avance, persuadés qu’ils sont que tous les problèmes viennent d’ici. Ils ne veulent pas voir que, si des solutions ont quelque chance d’être trouvées, c’est en Occident que cela se produira.

A la réflexion, on est tenté de se dire : eh bien, allez-y les gars, passez à l’acte. Les lois de l’évolution humaine étant ce qu’elles sont, peut-être vaut-il mieux effectivement que ces gens ne se reproduisent pas. Après tout, quand on voit ce qu’ils font et pensent, qui sait ce dont seraient capables leurs enfants ?

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