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UE Bruxelles AFP

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L'éveil de l'Europe puissance

Plus d’immigration pour soutenir l’économie européenne : le énième rapport qui prend le problème à l’envers

La BCE s’interroge sur son cœur de mission et voilà pourquoi nous devrions tous nous y intéresser 

L’euro pourra-t-il survivre à long terme sans migration intra-européenne des travailleurs ?

Les Bleus avaient annonc&eacute; qu'ils accompliraient ce geste aussi grotesque que bien-pensant au moment du match France - Allemagne. Finalement, d'apr&egrave;s RMC-Sport ils en auraient &eacute;t&eacute; emp&ecirc;ch&eacute;s par l'&eacute;quipe allemande qui a tir&eacute; le coup d'envoi tr&egrave;s rapidement sans leur laisser le temps de s'agenouiller.
Les Allemands sont tr&egrave;s m&eacute;chants et de surcro&icirc;t ils n'ont eu aucune pens&eacute;e pour George Floyd. Depuis trois guerres - 1871, 14-18, 39-45 - nous savons &agrave; quel point ils peuvent &ecirc;tre odieux.
Selon une autre version, les Allemands n&rsquo;y seraient pour rien. Face &agrave; la pol&eacute;mique, les Bleus se seraient r&eacute;tract&eacute;s. Mais ce n&rsquo;est que partie remise.
Il y aura d&rsquo;autres matches dans l'Euro. Il nous semble que pour atteindre la perfection, les Bleus ne devraient pas se contenter de mettre un genou &agrave; terre. Ils feront le poirier pour protester contre la d&eacute;forestation. S&rsquo;allongeront sur le dos pour montrer qu&rsquo;ils sont indign&eacute;s par les violences faites aux femmes. Et brouteront le gazon afin de prouver qu&rsquo;ils sont vegan et sensibles &agrave; la souffrance animale.
Pourtant ils pourraient avoir d&rsquo;excellentes raisons de mettre un genou &agrave; terre. Ils se grandiraient en rendant hommage &agrave; nos morts qui, eux, ne viennent pas d&rsquo;outre-Atlantique. Un genou &agrave; terre pour les dessinateurs de Charlie Hebdo. Pour les jeunes gens massacr&eacute;s au Bataclan. Pour le P&egrave;re Hamel. Pour le colonel Beltrame. Pour les assassins de Nice. Pour Samuel Paty. Pour la polici&egrave;re tu&eacute;e &agrave; Rambouillet. Pour les enfants juifs de Toulouse. Pour Sarah Halimi et Mireille Knoll.
Mais les Bleus ne feront rien de tel. Pourquoi ? Parce que toutes ces malheureuses victimes n'ont pas &eacute;t&eacute; tu&eacute;es par des Blancs !
<h3><a href="https://atlantico.fr/article/decryptage/genou-a-terre---ce-que-l-equipe-de-france-semble-ignorer-sur-la-nature-ideologique-profonde-du-mouvement-black-lives-matter-george-floyd-etats-unis-lutte-contre-le-racisme-euro-bleus-guylain-chevrier" target="_blank" rel="noopener">A lire aussi :&nbsp;Genou &agrave; terre : ce que l&rsquo;&eacute;quipe de France semble ignorer sur la nature id&eacute;ologique profonde du mouvement Black Lives Matter</a></h3>
<h3 dir="ltr" data-setdir="false"><a href="https://atlantico.fr/article/decryptage/allemagne-france---les-bleus-s-imposent-en-costauds-didier-deschamps-kylian-mbappe-karim-benzema-paul-pogba-hugo-lloris-olivier-rodriguez" target="_blank" rel="noopener">A lire aussi : Allemagne / France : les Bleus s&rsquo;imposent en costauds</a></h3>
<h3 dir="ltr" data-setdir="false"><a href="https://atlantico.fr/article/decryptage/laicite-and-derives-identitaires---l-universalisme-affiche-par-emmanuel-macron-est-il-sincere-separatisme-la-republique-en-marche-celine-pina-aurelien-marq" target="_blank" rel="noopener">A lire aussi : La&iuml;cit&eacute; &amp; d&eacute;rives identitaires : l'universalisme affich&eacute; par Emmanuel Macron est-il sinc&egrave;re ?</a></h3>

Finalement ils n'ont pas pu mettre le genou à terre : les pauvres…

C’est pô juste

Finalement ils n'ont pas pu mettre le genou à terre : les pauvres… équipe football Les Bleus Euro France Allemagne Didier Deschamps Kylian Mbappé Allemands Benoît Rayski

<h3>Atlantico : Selon une &eacute;tude du Center for Global Development, les pays europ&eacute;ens &agrave; la population vieillissante feront bient&ocirc;t face &agrave; un manque de main-d&rsquo;oeuvre. Ainsi leur solution &agrave; la chute de la natalit&eacute; est la migration. En parlant de cette option prennent-ils en compte les co&ucirc;ts r&eacute;els de l&rsquo;int&eacute;gration et la formation des populations ?&nbsp;</h3>
Arnaud Lachaize :&nbsp;Depuis les ann&eacute;es 2000, ce genre de rapport pr&eacute;conisant une large ouverture de l&rsquo;Europe &agrave; l&rsquo;immigration pour des raisons d&eacute;mographiques et &eacute;conomiques abonde. L&rsquo;un des plus connus est le rapport de la division des populations de l&rsquo;ONU du 21 mars qui estimait n&eacute;cessaire l&rsquo;arriv&eacute;e de 1,3 milliard d&rsquo;immigr&eacute;s pour pr&eacute;server le ratio actifs/retrait&eacute;s sur le continent europ&eacute;en avant 2050. De fait l&rsquo;approche semble plus id&eacute;ologique que scientifique. Elle sublime l&rsquo;immigration comme rem&egrave;de miracle mais semble tourner le dos au monde des r&eacute;alit&eacute;s. Depuis la crise sanitaire, l&rsquo;Union europ&eacute;enne compte 16 millions de personnes priv&eacute;es d&rsquo;emploi et la France compte 4 &agrave; 6 millions de ch&ocirc;meurs selon les modes de d&eacute;compte. Quel sens il y aurait-il &agrave; ouvrir davantage l&rsquo;immigration de travail tant que tant de personnes sont exclues du march&eacute; du travail y compris de nombreux descendants des immigrants pr&eacute;c&eacute;dents&nbsp;? En outre, ce genre d&rsquo;&eacute;tude ferme les yeux sur une &eacute;vidence&nbsp;: l&rsquo;Europe comme la France en particulier, accueillent d&eacute;j&agrave; des populations immigr&eacute;es en grand nombre. Selon eurostat, 2,9 millions de migrants se sont install&eacute;s dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne en 2019, soit un doublement par rapport aux flux du d&eacute;but des ann&eacute;es. Accueillir encore davantage&nbsp;? cela n&rsquo;a pas beaucoup de sens. Quant au raisonnement de tr&egrave;s long terme, il est toujours le m&ecirc;me&nbsp;: on se projette &agrave; l&rsquo;aveuglette dans l&rsquo;avenir sans avoir la moindre id&eacute;e des crises et des drames de demain.
<h3>Une politique nataliste a-t-elle un meilleur effet sur le long terme ?&nbsp;</h3>
C&rsquo;est un sujet absolument tabou en Europe. L&rsquo;id&eacute;e de politique nataliste renvoie &agrave; des souvenirs maudits&nbsp;: les nationalismes totalitaires des ann&eacute;es 1930 et 1940. Donc il n&rsquo;est pas question d&rsquo;en parler. L&agrave; aussi l&rsquo;id&eacute;ologie est omnipr&eacute;sente. C&rsquo;est oublier que les gouvernements de la Lib&eacute;ration, issus de la r&eacute;sistance fran&ccedil;aise, y ont abondamment recouru dans les ann&eacute;es de reconstruction. Les politiques publiques dans ce domaine ont un effet sensible. Ainsi, on voit bien que les mesures adopt&eacute;es par les gouvernements fran&ccedil;ais depuis quelques ann&eacute;es, notamment le conditionnement des allocations familiales au revenu du foyer ont favoris&eacute; une baisse de la f&eacute;condit&eacute;. Or, si l&rsquo;on raisonne &agrave; &eacute;ch&eacute;ance de 2050, les naissances d&rsquo;aujourd&rsquo;hui feront les comp&eacute;tences de demain il y aurait donc tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; favoriser une politique de croissance d&eacute;mographique naturelle. Mais l&rsquo;id&eacute;ologie dominante est totalement verrouill&eacute;e l&agrave;-dessus. En vertu de la repentance et de la haine de soi, il est honteux de vouloir favoriser les naissances en Europe et la seule solution moralement acceptable &ndash; comme le dit ce rapport &ndash; c&rsquo;est le recours &agrave; l&rsquo;immigration.
<h3>Le recours aux populations immigr&eacute;s ne risque-t-il pas d&rsquo;exacerber les tensions politiques &agrave; ce sujet tr&egrave;s pr&eacute;sentes en ce moment sur le continent ?</h3>
Le d&eacute;calage entre les id&eacute;ologies dominantes, port&eacute;es par le pouvoir m&eacute;diatique, la gauche intellectuelle et politique bien-pensante et largement, les &eacute;quipes au pouvoir en Europe veulent plus d&rsquo;immigration en excluant toute id&eacute;e de politique nataliste. Mais les opinions europ&eacute;ennes ne l&rsquo;entendent pas ainsi. Le sondage CEVIPOF sur &laquo;&nbsp;les fractures fran&ccedil;aises&nbsp;&raquo; montre que pour 66% des Fran&ccedil;ais &laquo;&nbsp;il y a trop d&rsquo;&eacute;trangers&nbsp;&raquo;. Ce niveau est stable dans le temps, plut&ocirc;t en hausse dans les p&eacute;riodes de crise et il se retrouve partout dans les autres pays de l&rsquo;Union europ&eacute;enne. Les populations europ&eacute;ennes veulent pr&eacute;server un mode de vie, de valeurs et de croyances s&rsquo;attachant aux traditions europ&eacute;ennes. Elles redoutent les ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;exclusion et de communautarisation li&eacute;es &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e en grand nombre de populations venues d&rsquo;autres continents sans les moyens de s&rsquo;int&eacute;grer et encore moins de s&rsquo;assimiler, surtout dans le contexte europ&eacute;en de ch&ocirc;mage massif et d&rsquo;explosion de la pauvret&eacute;. Alors que faire&nbsp;? Pour les id&eacute;ologues et les &eacute;lites dirigeantes l&rsquo;immigration se confond avec le bien. Le peuple, lui, n&rsquo;en veut pas. Il reste &agrave; faire taire le peuple et &agrave; abolir la d&eacute;mocratie de fait en faisant pr&eacute;valoir les normes bureaucratiques et les jurisprudences sur le suffrage universel. C&rsquo;est toute la trag&eacute;die de notre temps.

Déclin démographique et pénuries de main d’œuvre

Plus d’immigration pour soutenir l’économie européenne : le énième rapport qui prend le problème à l’envers Arnaud Lachaize

<h3>Atlantico : La BCE se r&eacute;unit ce vendredi &agrave; Francfort pour discuter de nombreux sujets. Outre les d&eacute;bats sur une politique mon&eacute;taire plus verte et une meilleure prise en compte du co&ucirc;t de l'immobilier, il sera question de la red&eacute;finition de l'objectif d'inflation. Qu'est-ce qui fait consensus et qu'est-ce qui divise sur ce sujet majeur ?</h3>
Frederik Ducrozet : L'objectif d'inflation est en d&eacute;bat mais aussi les outils pour y arriver. Sur l'objectif d'inflation en lui-m&ecirc;me je ne crois pas qu'il y ait une forte opposition sur le fait de la rendre explicitement sym&eacute;trique. La sym&eacute;trie autour de 2% serait un changement formel. La derni&egrave;re fois que la BCE a fait une revue strat&eacute;gique c'&eacute;tait en 2003 quand elle a pr&eacute;cis&eacute; que l'inflation ne devait pas &ecirc;tre inf&eacute;rieure &agrave; 2% mais proche de 2%. Il y a une petite incertitude sur la possibilit&eacute; d'introduire une forme d'intervalle de confiance ou de tol&eacute;rance autour de 2% notamment parce que la BCE s'&eacute;tait exprim&eacute;e il y a quelques temps sur l'opportunit&eacute; de telles cibles d'inflation. Mais la solution qui semble l'emporter est la solution la plus simple, c'est-&agrave;-dire une cible de 2% sym&eacute;trique. De toute fa&ccedil;on c'est d&eacute;j&agrave; le cas dans les faits. Le communiqu&eacute; de la BCE lors de sa r&eacute;union de politique mon&eacute;taire inclut d&eacute;j&agrave; une r&eacute;f&eacute;rence &agrave; cette sym&eacute;trie de son objectif d'inflation. Ce processus m&ucirc;rit depuis longtemps, il va &ecirc;tre institutionnalis&eacute;.
Tout le d&eacute;bat que la BCE peut avoir, c'est sur une forme plus ou moins explicite de ciblage moyen d'inflation o&ugrave; l'on tol&egrave;re, voire m&ecirc;me on cible une inflation sup&eacute;rieure &agrave; sa cible de 2% pendant un certain temps pour compenser l'&eacute;cart d'inflation &agrave; la baisse qu'on a cumul&eacute; pendant des ann&eacute;es. C'est encore per&ccedil;u comme une &eacute;tape un peu trop radicale pour les faucons des pays du nord et de la Bundesbank en particulier parce qu'on imagine que laisser l'inflation au-dessus de 2% pendant tr&egrave;s longtemps c'est risquer de ne plus &ecirc;tre capable de la ramener &agrave; 2%. Connaissant Christine Lagarde, elle va s&eacute;curiser un consensus le plus large possible et ne pas aller vers du ciblage moyen d'inflation sans parler d'un ciblage des prix ou des revenus qui pour le coup impliquent encore plus d'inflation pour revenir au niveau des prix de l'indice des prix &agrave; la consommation et revenir &agrave; une tendance de croissance de 2% sur le long terme. On estime aujourd'hui que la BCE est 8% en-dessous, un indice des prix virtuels qui aurait augment&eacute; de 2% chaque ann&eacute;e depuis le d&eacute;but du mandat de Draghi. Pour atteindre cet objectif il faudrait 3% voire 4 ou 5% d'inflation pendant des ann&eacute;es et c'est quelque chose qui est a priori exclu au sein de la BCE.
<h3>Y a-t-il un risque de sur&eacute;valuer le risque d'inflation ?</h3>
On est effectivement en plein dans ce d&eacute;bat car il est tr&egrave;s difficile de mesurer l'inflation depuis un an &agrave; cause de la pand&eacute;mie. C'est davantage le cas aux Etats-Unis o&ugrave; se cumulent plusieurs effets, des goulets d'&eacute;tranglements, des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res qui augmentent et des tensions sur le march&eacute; du travail. La FED est loin d'avoir tranch&eacute; le d&eacute;bat. J&eacute;r&ocirc;me Powell est en train de nuancer sa vision temporaire de l'acc&eacute;l&eacute;ration de l'inflation qui pourrait rester sur un plateau plus &eacute;lev&eacute; que pr&eacute;vu pendant plus longtemps. Pour la BCE, ce probl&egrave;me est beaucoup plus facile &agrave; g&eacute;rer. D&eacute;j&agrave; parce que la zone euro part de beaucoup plus bas. On a une inflation sous-jacente de 1% environ. On va avoir une inflation en hausse en deuxi&egrave;me partie d'ann&eacute;e, ne serait-ce que parce que l'Allemagne avait baiss&eacute; la TVA au second semestre 2020 et que l'effet de base va pousser l'inflation &agrave; la hausse en Allemagne jusqu'&agrave; 3,5 %. C'est un sujet mais le d&eacute;bat est plus rapidement tranch&eacute; dans la zone euro. On peut difficilement craindre une surchauffe de l'inflation. C'est un peu l'avantage du plus faible compar&eacute; &agrave; ce qu'on observe aux Etats-Unis.
<h3>La BCE se rapproche-t-elle des missions de la FED comme le retour au plein emploi ?</h3>
La premi&egrave;re r&eacute;ponse qu'on pourrait vous faire c'est que non, c'est impossible car cela implique un changement de trait&eacute;. La BCE a &eacute;t&eacute; construite sur ce mandat unique de l'inflation auquel sont ensuite ajout&eacute;s en compl&eacute;ment d'autres objectifs que la BCE peut poursuivre tant qu'ils ne font pas pr&eacute;judice au premier objectif qui est celui de l'inflation. L'interpr&eacute;tation conservatrice est de dire que la BCE dans le cadre de son mandat peut d&eacute;j&agrave; faire absolument ce qu'elle veut tant que cela ne g&eacute;n&egrave;re pas une hyperinflation incontr&ocirc;l&eacute;e. Des think tank comme Bruegel sugg&egrave;rent que c'est quelque chose qui doit &ecirc;tre clarifi&eacute; car un texte de loi est toujours sujet &agrave; interpr&eacute;tation. Tous les autres objectifs sont secondaires, or aujourd'hui ils sont peut-&ecirc;tre devenus prioritaires. Cependant, je vois mal la BCE d'elle-m&ecirc;me prendre l'initiative de changer son mandat.
<h3>La BCE a-t-elle plus de poids que n'importe quelle mesure gouvernementale ?</h3>
Cela d&eacute;pend des p&eacute;riodes. En temps de crise, cela a &eacute;t&eacute; le cas jusqu'au Covid. L'ann&eacute;e derni&egrave;re, c'est &agrave; la fois les d&eacute;cisions des Etats membres et de la BCE ensemble qui ont permis d'&eacute;viter la catastrophe. En 2008, c'est surtout les banques centrales qui ont r&eacute;agi avant les Etats (et encore, tr&egrave;s tardivement en Europe). La plupart du temps, les cons&eacute;quences principales se voient en termes d'&eacute;pargne et d'immobilier. De ce point de vue, la BCE peut &ecirc;tre mal per&ccedil;ue car on comprend qu'elle r&eacute;duit les rendements sur les produits d'&eacute;pargne les plus simples mais c'est en g&eacute;n&eacute;ral beaucoup plus compliqu&eacute; que &ccedil;a.

L'heure du bilan ? 

La BCE s’interroge sur son cœur de mission et voilà pourquoi nous devrions tous nous y intéresser Frederik Ducrozet

L&rsquo;exp&eacute;rience des quarante derni&egrave;res ann&eacute;es montre qu&rsquo;il n&rsquo;est pas possible de transformer radicalement un syst&egrave;me de retraite, m&ecirc;me si des dirigeants politiques le veulent ou si cela semble souhaitable d&rsquo;un point de vue &eacute;conomique ou d&eacute;mographique.
Ainsi, il n&rsquo;est pas possible de remplacer int&eacute;gralement un syst&egrave;me de retraite par r&eacute;partition par un syst&egrave;me de retraite par capitalisation. Cela obligerait la population active travaillant pendant la p&eacute;riode de transition d&rsquo;un syst&egrave;me &agrave; l&rsquo;autre &agrave; cotiser deux fois : l&rsquo;une pour payer les pensions des retrait&eacute;s actuels, l&rsquo;autre pour &eacute;pargner les fonds de sa propre retraite future. Il s&rsquo;agit l&agrave; du probl&egrave;me dit du &laquo; double paiement &raquo;, qui emp&ecirc;che toute r&eacute;volution en mati&egrave;re de retraite. M&ecirc;me Ronald Reagan, pr&eacute;sident am&eacute;ricain des ann&eacute;es 1980 et fervent avocat des politiques ultralib&eacute;rales, n&rsquo;est pas parvenu &agrave; privatiser le syst&egrave;me de retraite de base am&eacute;ricain (Social Security) financ&eacute; en r&eacute;partition (Pierson, 1994).
D&rsquo;une fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, la plupart des syst&egrave;mes de retraite occidentaux ont au moins 70 ans d&rsquo;&acirc;ge, et les engagements pris par le pass&eacute; ne peuvent pas &ecirc;tre remis en cause du jour au lendemain, au risque de rompre le contrat qui lie les g&eacute;n&eacute;rations, notamment dans les syst&egrave;mes financ&eacute;s en r&eacute;partition. Il appara&icirc;t en effet difficile de changer les r&egrave;gles du jeu en cours de route, alors que chacun a d&eacute;fini ses attentes (et ses comportements de travail et d&rsquo;&eacute;pargne) en fonction de celles-ci. C&rsquo;est pourquoi les changements de mode de calcul des retraites sont introduits de fa&ccedil;on progressive et sur le long terme.
D&egrave;s lors, les syst&egrave;mes de retraite sont le plus souvent adapt&eacute;s par des changements successifs qui restent inscrits dans le chemin emprunt&eacute; historiquement (on parle de &laquo; d&eacute;pendance au sentier &raquo; ou path dependence). La cons&eacute;quence est cependant que les personnes qui b&eacute;n&eacute;ficient des retraites les plus g&eacute;n&eacute;reuses (les jeunes retrait&eacute;s actuels, dont nous avons vu que les revenus sont souvent les plus &eacute;lev&eacute;s dans la population, du moins en France) ne sont pas concern&eacute;es par les r&eacute;formes actuelles et &agrave; venir des retraites, ce qui pose un probl&egrave;me de justice entre les g&eacute;n&eacute;rations.
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L'attachement des populations &agrave; leur retraite
Apr&egrave;s plus de vingt ans de d&eacute;bats et de r&eacute;formes en Europe, les citoyens sont aujourd&rsquo;hui conscients des menaces qui p&egrave;sent sur les syst&egrave;mes publics de retraite. Les enqu&ecirc;tes d&rsquo;opinion montrent que plus de la moiti&eacute; des Europ&eacute;ens pensent que la situation d&eacute;mographique &agrave; venir posera des probl&egrave;mes et estiment qu&rsquo;ils auront du mal &agrave; &laquo; s&rsquo;en sortir &raquo; avec les seules retraites des r&eacute;gimes publics ou obligatoires. Pour autant, les citoyens europ&eacute;ens ne sont pas pr&ecirc;ts &agrave; accepter facilement les mesures qui sont propos&eacute;es. Ainsi, au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, les trois quarts des Europ&eacute;ens refusaient d&rsquo;envisager de travailler plus longtemps et de retarder l&rsquo;&acirc;ge de leur d&eacute;part en retraite. La moiti&eacute; des Europ&eacute;ens &eacute;tait r&eacute;ticente &agrave; l&rsquo;id&eacute;e de moduler le montant des retraites en fonction de l&rsquo;&acirc;ge de d&eacute;part (donn&eacute;es Eurobarom&egrave;tre).
Les Europ&eacute;ens sont particuli&egrave;rement attach&eacute;s &agrave; leur syst&egrave;me de retraite, et cela d&rsquo;autant plus qu&rsquo;il leur offre des taux de remplacement relativement &eacute;lev&eacute;s, et que les pensions de retraite sont li&eacute;es aux revenus du travail. Les syst&egrave;mes bismarckiens semblent ainsi les plus difficiles &agrave; r&eacute;former. En effet, ils garantissent un revenu proche du revenu d&rsquo;activit&eacute;, et le mode d&rsquo;acquisition des droits est fond&eacute; sur le travail. Par le biais du versement de cotisations sociales pr&eacute;lev&eacute;es sur son salaire, l&rsquo;assur&eacute; a le sentiment d&rsquo;avoir travaill&eacute; pour ses droits sociaux, de les avoir achet&eacute;s. Des droits sociaux acquis par le versement de cotisations sociales sont plus difficiles &agrave; remettre en cause que des droits sociaux fond&eacute;s sur le besoin ou m&ecirc;me sur la citoyennet&eacute; (Bonoli, Palier, 1998).
En outre, l&rsquo;organisation m&ecirc;me des syst&egrave;mes bismarckiens d&rsquo;Europe continentale contribue &agrave; leur r&eacute;sistance. Ils impliquent souvent dans leur gestion les syndicats de salari&eacute;s. Ceux-ci apparaissent souvent comme les d&eacute;fenseurs des salari&eacute;s et des syst&egrave;mes en place et s&rsquo;opposent aux projets de r&eacute;formes des gouvernements. Les fortes mobilisations lanc&eacute;es par les syndicats autour des r&eacute;formes de 2003, 2007, 2010 et 2020 en France en sont une illustration (voir chapitre VI). L&rsquo;&eacute;chec du plan Jupp&eacute; sur les r&eacute;gimes sp&eacute;ciaux de retraites en 1995 en France, mais aussi du plan Berlusconi la m&ecirc;me ann&eacute;e en Italie, montre que, pendant longtemps, un projet de r&eacute;forme des retraites ne tenant pas compte des positions syndicales &eacute;tait vou&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chec politique.
La fragmentation des syst&egrave;mes en diff&eacute;rents r&eacute;gimes destin&eacute;s &agrave; diff&eacute;rentes cat&eacute;gories professionnelles renforce encore les difficult&eacute;s. Chaque cat&eacute;gorie socioprofessionnelle tient &agrave; pr&eacute;server ses avantages particuliers, tandis que le Gouvernement doit n&eacute;gocier avec les repr&eacute;sentants de chacun de ces groupes s&rsquo;il veut r&eacute;former les retraites. La France fournit l&rsquo;exemple le plus caricatural de cette situation, mais les Italiens ont aussi des r&eacute;gimes particuliers pour leur fonction publique, qu&rsquo;il faut r&eacute;former &agrave; part.
L&rsquo;enjeu des r&eacute;formes est ainsi souvent moins technique que politique : il s&rsquo;agit de construire des compromis qui soient acceptables par les populations et leurs repr&eacute;sentants, tout en adaptant les syst&egrave;mes aux nouveaux contextes &eacute;conomiques et d&eacute;mographiques. Mais si les gouvernements nationaux doivent trouver la formule politique adapt&eacute;e &agrave; leur situation nationale, ils sont de plus en plus orient&eacute;s dans leur action par des mod&egrave;les de r&eacute;forme &eacute;labor&eacute;s au niveau international et par les pressions venues de ce niveau.
<h3>Extrait du livre de Bruno Palier, &laquo; R&eacute;former les retraites &raquo;, publi&eacute; aux &eacute;ditions Les Presses de Sciences Po.</h3>
<a href="https://www.pressesdesciencespo.fr/fr/book/?gcoi=27246100386810#h2tabtableContents" target="_blank" rel="noopener">Lien vers la boutique&nbsp;: cliquez ICI</a> et <a href="https://livre.fnac.com/a14175628/Bruno-Palier-Reformer-les-retraites#omnsearchpos=1" target="_blank" rel="noopener">ICI</a>
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Réformer les retraites : l'attachement indéfectible des populations à leur retraite

Bonnes feuilles

Réformer les retraites : l'attachement indéfectible des populations à leur retraite pensions réforme gouvernement inégalités Europe France Italie union européenne Bruno Palier

<h3>Atlantico&nbsp;: Ce samedi a lieu &agrave; Strasbourg la s&eacute;ance pl&eacute;ni&egrave;re inaugurale de la Conf&eacute;rence sur l'avenir de l'Europe. Celle-ci mobilise les citoyens europ&eacute;ens et les appelle &agrave; s'exprimer sur une&nbsp;<a href="https://futureu.europa.eu/" target="_blank" rel="noopener">plate-forme</a>&nbsp;pour imaginer l'avenir de la d&eacute;mocratie europ&eacute;enne. Cet &eacute;v&eacute;nement qui a lieu dans une relative indiff&eacute;rence est-il &agrave; la hauteur&nbsp;du d&eacute;fi &eacute;norme que repr&eacute;sente la r&eacute;forme de l'Union europ&eacute;enne ?</h3>
S&eacute;bastien&nbsp;Cochard&nbsp;: La conf&eacute;rence sur l'avenir de l'Europe est un exercice de propagande institutionnelle qui tourne &agrave; vide, typique d'un r&eacute;gime moribond. La "gouvernance" de l'exercice fait immanquablement penser &agrave; la p&eacute;riode d'ossification avant la mort de l'Union Sovi&eacute;tique : la Conf&eacute;rence est ainsi dot&eacute;e d'un conseil ex&eacute;cutif sous pr&eacute;sidence tric&eacute;phale &eacute;galitaire assur&eacute;e par le Conseil, la Commission et le Parlement ; d'un secr&eacute;tariat qui assure lui aussi la parit&eacute; entre les trois institutions ; dune assembl&eacute;e pl&eacute;ni&egrave;re qui "permettra de veiller &agrave; ce que les recommandations formul&eacute;es par les panels de citoyens nationaux et europ&eacute;ens, regroup&eacute;es par th&egrave;mes, fassent l'objet d'un d&eacute;bat dont l'issue n'est pas d&eacute;termin&eacute;e &agrave; l'avance et dont le champ d'application n'est pas limit&eacute; &agrave; des domaines d'action pr&eacute;d&eacute;finis". On croit r&ecirc;ver. Je r&eacute;pondrai &agrave; votre question de savoir si la Conf&eacute;rence est &agrave; la hauteur des d&eacute;fis de la r&eacute;forme de l'UE par une autre question : que faut-il esp&eacute;rer d'apr&egrave;s vous d'une machine &agrave; gaz ?
J&eacute;r&ocirc;me Qu&eacute;r&eacute;&nbsp;: Il est important de consulter les citoyens plut&ocirc;t&nbsp;que de penser&nbsp;&agrave; leur place. On sait que les citoyens europ&eacute;ens se sont d&eacute;j&agrave; oppos&eacute;s &agrave; certaines r&eacute;formes, notamment en 2005. Il faut donc pouvoir construire le projet avec les Europ&eacute;ens pour &ecirc;tre s&ucirc;r de refl&eacute;ter leurs attentes.&nbsp;D'autant plus qu'avec&nbsp;les derni&egrave;res crises, il y a beaucoup plus d'attente envers l'Union europ&eacute;enne qu'auparavant. Le format choisi est une bonne id&eacute;e, encore faut-il qu'il n'y ait pas de tabou sur les propositions issues de la consultation. L&agrave;-dessus, il y a un flou. David Sassoli &eacute;tait pour le fait que tous les sujets puissent &ecirc;tre abord&eacute;s mais 12&nbsp;&Eacute;tats&nbsp;membres (dont les Pays-Bas, les m&ecirc;mes qui avaient dit non en 2005 avec les Fran&ccedil;ais) estiment qu&rsquo;avoir un d&eacute;bat sur la r&eacute;forme des trait&eacute;s reviendrait &agrave; ouvrir une&nbsp;bo&icirc;te&nbsp;de pandore.
La consultation a pris un an de retard &agrave; cause du coronavirus. La consultation a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e le 9 mai 2021 et les restitutions seront pr&eacute;sent&eacute;es mi-mars par Emmanuel&nbsp;Macron lors d&rsquo;un sommet europ&eacute;en, au moment de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l'Union Europ&eacute;enne. La fin de la consultation doit donc &ecirc;tre suffisamment en amont pour pouvoir faire un rapport. Avec l&rsquo;&eacute;t&eacute; qui n&rsquo;est pas vraiment propice aux d&eacute;bats, la dur&eacute;e r&eacute;elle de la consultation s&rsquo;&eacute;talera de septembre &agrave; janvier, ce qui est tr&egrave;s court pour une consultation qui n&eacute;cessite d'&ecirc;tre connue, de prendre le temps de faire la p&eacute;dagogie, de laisser les citoyens faire des propositions...&nbsp;
Il y a n&eacute;anmoins des progr&egrave;s par rapport &agrave; la consultation citoyenne pour l'Europe de 2018, notamment cette plate-forme multilingue qui est en ligne. N'importe quel citoyen peut y r&eacute;diger des propositions dans sa langue et lire d'autres propositions qui ne sont pas dans sa langue mais traduites instantan&eacute;ment. En 2018, on avait des d&eacute;bats tr&egrave;s nationaux. Avec cette plate-forme unique, ce sera aussi plus simple de faire un rapport que si on avait 27 rapports nationaux.
C'est un moment d&eacute;mocratique qui sera majeur si on lui donne la place qu'il m&eacute;rite. On demande l'avis des citoyens europ&eacute;ens, mais encore faut-il qu'il soit au courant. La France, qui est d'ailleurs &agrave; l'initiative de cette conf&eacute;rence &agrave; travers Emmanuel Macron, doit jouer son r&ocirc;le de communication aupr&egrave;s des Fran&ccedil;ais. Malheureusement, il y a eu la crise sanitaire qui est pass&eacute;e en priorit&eacute;, ce qui se comprend. Ensuite, il faut aussi que les m&eacute;dias relayent la consultation. Le Mouvement europ&eacute;en France a publi&eacute; une &eacute;tude avec la fondation Jean Jaur&egrave;s montrant l'absence de visibilit&eacute; de l'UE dans les m&eacute;dias audiovisuels. Pourtant, les &eacute;lections europ&eacute;ennes sont celles qui ont mobilis&eacute; le plus d'&eacute;lecteurs fran&ccedil;ais derni&egrave;rement, plus que les l&eacute;gislatives ou les municipales. C&rsquo;est donc bien que l'UE int&eacute;resse.
<h3>Des citoyens pourront soumettre des propositions. Ont-ils &eacute;t&eacute; suffisamment pr&eacute;par&eacute;s et form&eacute;s sur les enjeux ?</h3>
S&eacute;bastien&nbsp;Cochard&nbsp;: Oui, en effet, la conf&eacute;rence sur l'avenir de l'Europe se veut un exercice "bottom-up", comme diraient les cadres de LREM abreuv&eacute;s de parlance globale, o&ugrave; les propositions seront remont&eacute;es depuis les citoyens vers les organes centraux du Parti -pardon, je veux dire vers les organes de la gouvernance de la Conf&eacute;rence que nous venons d'&eacute;voquer. Comme l'on dit en Russie, "dans toute plaisanterie il y a une plaisanterie &agrave; moiti&eacute;" : ma r&eacute;f&eacute;rence au Parti Communiste de l'Union Sovi&eacute;tique n'est qu'une demi-plaisanterie, car il s'agit bien l&agrave; en effet d'une "d&eacute;mocratie potemkine". L'UE est co-substantiellement technocratique, compl&egrave;tement soustraite &agrave; la volont&eacute; des peuples, et ce type de "grand d&eacute;bat europ&eacute;en" associant les citoyens, n'est bien s&ucirc;r que du th&eacute;&acirc;tre, imit&eacute; d'ailleurs du "grand d&eacute;bat national" macroniste qui avait suivi le soul&egrave;vement des gilets jaunes. Notons au passage que les avis des "citoyens europ&eacute;ens", &eacute;clair&eacute;s ou pas, ne seront bien s&ucirc;r pris en consid&eacute;ration que si, par le plus grand hasard, ils servent &agrave; appuyer les vues d'une faction des courants d'influence qui sous-tendront les travaux des organes de gouvernance de la Conf&eacute;rence.
J&eacute;r&ocirc;me Qu&eacute;r&eacute;&nbsp;: Pendant la Convention citoyenne pour le climat, des intervenants ext&eacute;rieurs pr&eacute;paraient les citoyens pour qu'ils puissent faire des propositions en conscience des enjeux. Lors de la consultation de 2018, on a remarqu&eacute; que des citoyens proposaient des mesures d&eacute;j&agrave; en place car ils n'&eacute;taient pas au courant de ce qui existait d&eacute;j&agrave;. Le gouvernement a choisi de r&eacute;p&eacute;ter ce syst&egrave;me de tirage au sort de citoyens&nbsp;(50 par r&eacute;gion,&nbsp;NDLR). On ne sait pas encore s'il y aura des experts associ&eacute;s - on l'esp&egrave;re. On esp&egrave;re surtout autant, voire plus, de visibilit&eacute; m&eacute;diatique que pour la Convention pour le climat. Si les citoyens font des propositions fortes mais que personne n'en entend parler, c'est un coup d'&eacute;p&eacute;e dans l'eau. &Ccedil;a n'emp&ecirc;che pas la soci&eacute;t&eacute; civile europ&eacute;enne en France d'organiser ses propres d&eacute;bats et de porter les propositions qui en sont issues directement sur la plateforme de la Commission europ&eacute;enne.
<h3>Peut-on vraiment esp&eacute;rer voir un projet de r&eacute;forme de l&rsquo;UE sortir de cette r&eacute;union ? La question de l&rsquo;extension du vote &agrave; la majorit&eacute; qualifi&eacute;e notamment en fera-t-elle partie ?</h3>
S&eacute;bastien Cochard : La d&eacute;claration commune des pr&eacute;sidents de la Conf&eacute;rence dresse une liste non exhaustive de th&egrave;mes pouvant &ecirc;tre abord&eacute;s. Elle mentionne la sant&eacute;, le changement climatique, l'&eacute;quit&eacute; sociale, la transformation num&eacute;rique, le r&ocirc;le de l'UE dans le monde et la mani&egrave;re de renforcer les processus d&eacute;mocratiques r&eacute;gissant l'Union europ&eacute;enne. Il y aura en r&eacute;alit&eacute; deux voies diff&eacute;rentes sur lesquelles la Conf&eacute;rence va s'engager : la premi&egrave;re sera une nouvelle couche de pure propagande qui d&eacute;veloppera les int&eacute;r&ecirc;ts globalistes du moment (climat, digitalisation de l'&eacute;conomie, vaccins) et la seconde visera simplement &agrave; r&eacute;former les processus &eacute;lectoraux li&eacute;s au Parlement europ&eacute;en, par exemple les listes transnationales et le syst&egrave;me du Sptizenkandidaten -ce qui n'a que tr&egrave;s peu d'int&eacute;r&ecirc;t en r&eacute;alit&eacute;, &eacute;tant donn&eacute; le faible pouvoir du Parlement, quoi qu'en disent les europ&eacute;istes. Mais je doute que vous puissiez retrouver dans la Conf&eacute;rence des r&eacute;sultats tangibles qui aboutiraient &agrave; remettre en cause le monopole de l'initiative l&eacute;gislative d&eacute;tenu par la Commission europ&eacute;enne (principal moteur supranational et technocratique de l'UE) ou bien qui d&eacute;finiraient les contours d'une r&eacute;forme de la gouvernance de l'eurozone qui rendrait la monnaie unique durable au del&agrave; du court-moyen terme. Quant &agrave; la question de la majorit&eacute; qualifi&eacute;e, je vous renvoie &agrave; <a href="https://atlantico.fr/article/decryptage/l-europe-face-a-un-double-dilemme-determinant-pour-son-avenir-droit-de-veto-sebastien-cochard-jerome-quere" target="_blank" rel="noopener">mon interview que vous avez publi&eacute;e le 8 juin dernier</a> : c'est un faux d&eacute;bat.&nbsp;
J&eacute;r&ocirc;me Qu&eacute;r&eacute;&nbsp;: Tout d&eacute;pend du nombre de citoyens qui sont consult&eacute;s et actifs durant cette conf&eacute;rence. Il faut&nbsp;suffisamment&nbsp;de citoyens pour &eacute;tablir une l&eacute;gitimit&eacute; et imposer aux chefs d'Etat de porter des projets avec la Commission europ&eacute;enne.&nbsp;
Ce non-dit sur la possibilit&eacute; de r&eacute;former les trait&eacute;s est probl&eacute;matique car les chefs d'Etat et de gouvernement ne sont pas tenus d'appliquer lettre pour lettre le rapport final, notamment s'il propose des r&eacute;formes de trait&eacute;s. Sur l'obligation de suivi du rapport, il y a un flou. C'est aussi &agrave; la soci&eacute;t&eacute; civile de s'y engouffrer et de d&eacute;fendre ces propositions pour qu'elles ne restent pas lettre morte. C'est malheureusement ce qu'il s'&eacute;tait pass&eacute; en 2018, il ne faudrait pas que cela se reproduise. Il n'y a rien de plus frustrant pour un citoyen qu'on a appel&eacute; &agrave; participer &agrave; la vie de la cit&eacute;.
C'est aussi pour cela que nous avons milit&eacute; pour une consultation plus longue qui se rapproche du moment des &eacute;lections europ&eacute;ennes. La Conf&eacute;rence fera des propositions pour du tr&egrave;s long-terme - l'agenda politique de l'ann&eacute;e prochaine est d&eacute;j&agrave; &eacute;tabli. Il est question des grandes r&eacute;formes qui feront l'avenir de l'Union europ&eacute;ennes. Les citoyens n'ont pas vocation &agrave; se substituer aux d&eacute;put&eacute;s europ&eacute;ens ou aux ministres du conseil de l'UE. En amont des &eacute;lections, les citoyens peuvent davantage faire pression sur les candidats pour les pousser &agrave; d&eacute;fendre les propositions que la majorit&eacute; des citoyens auront d&eacute;fendu durant la Conf&eacute;rence sur l'avenir de l'Europe. Selon nous, terminer cette consultation en 2022 est trop rapide.
C&rsquo;est vrai que l'id&eacute;e initiale vient d'Emmanuel Macron et qu&rsquo;autour de la table des 27, tout le monde n'est pas fan de lui - on pense notamment &agrave; Viktor Orban. Le gouvernement hongrois sera peut-&ecirc;tre plus frileux de participer &agrave; une initiative du pr&eacute;sident fran&ccedil;ais. Pour autant, il ne faut pas croire qu'il n'y aura que les Fran&ccedil;ais &agrave; y participer. Il y a d&eacute;j&agrave; sur la plateforme des contributions de Lituaniens, de Bulgares, de Portugais... On le voit dans un r&eacute;cent sondage&nbsp;<a href="https://europa.eu/eurobarometer/surveys/detail/2256" target="_blank" rel="noopener">Eurobarom&egrave;tre</a>, les citoyens sont demandeurs de ce type de consultation. M&ecirc;me si en France les sond&eacute;s sont moins d'un sur deux &agrave; &ecirc;tre pr&ecirc;t &agrave; participer (c'est l'un des pires scores dans l'UE, les Fran&ccedil;ais sont malheureusement pessimistes), la majorit&eacute; des citoyens europ&eacute;ens sont en faveur de ce type de consultation, encore faut qu'ils soient au courant que cela existe.

Conférence sur l’avenir de l’Europe : le défi majeur dont tout le monde semble se moquer

Consultation

Conférence sur l’avenir de l’Europe : le défi majeur dont tout le monde semble se moquer Sébastien cochard jérôme quéré

Cette semaine, les hebdos nous offrent de l&rsquo;info fleuve, fournie, d&eacute;taill&eacute;e, sous plusieurs angles et m&ecirc;me mouill&eacute;e, vous allez voir.
La femme enceinte, <a href="public.fr" target="_blank" rel="noopener">Public</a> et Fran&ccedil;ois Hollande. Comment ne rien dire en sugg&eacute;rant le plus gros ? Vous trouverez un cas d&rsquo;&eacute;cole dans Public, cette semaine. Fran&ccedil;ois Hollande serait-il le p&egrave;re de l&rsquo;enfant &agrave; naitre de Juliette Guernez ? Le magazine ne s&rsquo;autorise m&ecirc;me pas la question, mais jette tous ses atouts dans l&rsquo;entonnoir pour que nous, lecteurs, soyons les responsables de cette supputation. Vous vous souvenez de ce scoop de novembre : L&rsquo;ancien pr&eacute;sident avait &eacute;t&eacute; vu en compagnie de cette danseuse de l&rsquo;op&eacute;ra de Paris, promenant leurs chiens, laissant imaginer une nouvelle idylle. Oui, et alors ? Rien, rien, c&rsquo;est jute pour parler. Et l&agrave;, maintenant, 7 mois plus tard, elle est sur le point d&rsquo;accoucher. Ah, oui ? Et ? Et ben rien, ho, c&rsquo;est comme &ccedil;a, pour dire&hellip; Julie Gayet, la r&eacute;guli&egrave;re, avait tout fait, cet automne pour laisser passer l&rsquo;orage, ajoutant un gros coeur rouge et solide sous un selfie de couple. La demoiselle, en revanche, n&rsquo;avait rien dit, n&rsquo;avait pas affich&eacute; un &eacute;ventuel compagnon, qui aurait permis de faire taire les rumeurs dans l&rsquo;oeuf. Donc ? Et bien Public dit tout &ccedil;a, j&rsquo;dis rien.&nbsp;
Le G7, c&ocirc;t&eacute; r&eacute;cr&eacute;ation. &laquo;&nbsp;Bonjour Brigitte, je suis le mari de Jill&nbsp;&raquo;. Voil&agrave; comment s&rsquo;est pr&eacute;sent&eacute; le pr&eacute;sident am&eacute;ricain &agrave; notre premi&egrave;re dame. Ca commen&ccedil;ait tr&egrave;s fort, ce sommet ! Pour <a href="gala.fr" target="_blank" rel="noopener">Gala</a>, <a href="https://www.pointdevue.fr/" target="_blank" rel="noopener">Point de Vue</a> et <a href="parismatch.com" target="_blank" rel="noopener">Match</a>, c&rsquo;&eacute;tait m&ecirc;me carr&eacute;ment la rigolade, les blagues ont fus&eacute;, et &agrave; voir les photos, l&rsquo;ambiance avait, en effet, l&rsquo;air plut&ocirc;t d&eacute;tendue. Brigitte Macron remporte les honneurs de Gala. Un check du coude avec BoJo pour enterrer la guerre des saucisses, la r&eacute;v&eacute;rence maitris&eacute;e &agrave; la Reine, les discussions &agrave; b&acirc;ton rompue avec sa coll&egrave;gue prof, Jill Biden, ou encore l&rsquo;apart&eacute; avec le Prince Charles et Camilla qui retarde tout le protocole, tellement ils s&rsquo;entendent bien : un sans faute ! Pour Point de Vue, c&rsquo;est plus Elizabeth II, &eacute;videmment qui a &eacute;t&eacute; le rayon de soleil du sommet : En robe &agrave; fleur, rose ou blanche, la souveraine est de retour et &ccedil;a se voit. Elle a choisi, par exemple, un sabre plut&ocirc;t qu&rsquo;un couteau pour d&eacute;couper un g&acirc;teau parce que &laquo; c&rsquo;est plus original &raquo; et puis elle a lanc&eacute; une blague toute british, lors de la pause officielle des chefs d&rsquo;&eacute;tat : &laquo; sommes-nous suppos&eacute;s avoir l&rsquo;air de nous amuser ? &raquo; Quelle farceuse !
Pour c&eacute;l&eacute;brer l&rsquo;anniversaire de Johnny, Laeticia Hallyday a voulu lui rendre un nouvel hommage : elle a organis&eacute; un road trip, en Californie. Des Harleys, des bandanas, des arr&ecirc;ts bi&egrave;re/clope dans les bars downtown, de la testost&eacute;rone et du cuir ? Non non. Ses filles, trois copains, et un minibus climatis&eacute;. C&rsquo;est tout de suite moins glamour. La troupe s&rsquo;est recueillie dans une grotte New-&acirc;ge du Colorado que le chanteur aimait particuli&egrave;rement, nous dit <a href="voici.fr" target="_blank" rel="noopener">Voici</a>, avant de retourner &agrave; Palm Spring. Et pendant ce temps, Jalil Lespert, l&rsquo;amoureux tenu &agrave; distance par l&rsquo;immigration am&eacute;ricaine ne se laissait pas abattre : l&rsquo;acteur a retrouv&eacute; sa fille et son ex, Sonia Rolland sur son tournage, en Martinique, photo d&rsquo;illustration en combi de plong&eacute;e.&nbsp;
Et puis dans le clan Hallyday, c&rsquo;est au tour de Laura Smet de faire un geste pour enterrer la hache de guerre : elle a d&eacute;clarer &agrave; <a href="https://madame.lefigaro.fr/" target="_blank" rel="noopener">Madame Figaro</a>, qu&rsquo;elle serait ravie de participer &agrave; l&rsquo;inauguration de la statue de son p&egrave;re, organis&eacute;e &laquo;&nbsp;&agrave; ce qu&rsquo;il parait&nbsp;&raquo; au mois de septembre. Un peu moite comme main tendue, mais y a plus qu&rsquo;&agrave; !
Kim Kardashian a &agrave; nouveau rat&eacute; son examen de droit. Sans doute &eacute;tait-elle perturb&eacute;e par la r&eacute;v&eacute;lation de la nouvelle relation de son ex, avec le mannequin russe Irina Shayk. &laquo;&nbsp;Ca ne la d&eacute;range absolument pas&nbsp;&raquo; selon un proche. Pourtant, Public est persuad&eacute; que l&rsquo;escapade en Provence avec sa nouvelle fianc&eacute; &eacute;tait un coup bas de Kanye West &agrave; destination de Kim : la France &eacute;tant LE symbole de leur histoire. <a href="closermag.fr" target="_blank" rel="noopener">Closer</a> de son c&ocirc;t&eacute; nous apprend pourquoi la starlette a jet&eacute; le rappeur : parce qu&rsquo;ils ne vivaient pas dans le m&ecirc;me &eacute;tat. Et que c&rsquo;est justement, quand ils &eacute;taient loin l&rsquo;un de l&rsquo;autre qu&rsquo;ils s&rsquo;entendaient le mieux. C&rsquo;est Kim elle-m&ecirc;me qui s&rsquo;est confi&eacute;e &agrave; sa m&egrave;re dans l&rsquo;un des derniers &eacute;pisodes de sa t&eacute;l&eacute;-r&eacute;alit&eacute;, ajoutant qu&rsquo;elle voulait un homme avec qui regarder des s&eacute;ries, avec qui faire du sport, quelle &eacute;tait pr&ecirc;te pour les petites exp&eacute;riences, prenant conscience qu&rsquo;elle avait d&eacute;j&agrave; toutes les choses grandioses. Voyons, je peux lui proposer de retourner au supermarch&eacute; un samedi, parce que la caissi&egrave;re a fait passer 2 fois les cornichons, ou de faire une lessive de blanc, avec une chaussette rouge oubli&eacute;e dans le tambour. - ce serait une super id&eacute;e de m&eacute;tier &agrave; destination des stars hors sol d&rsquo;Hollywood, &ccedil;a, non ? Tu fais quoi dans la vie ? Metteur en sc&egrave;ne de petites exp&eacute;riences.
Alain Delon a t&rsquo;il toujours la grosse t&ecirc;te ? Un peu. Paris Match consacre une interview fleuve &agrave; l&rsquo;acteur, 7 doubles pages qui laissent (largement !) l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;aborder TOUS les sujets, de sa beaut&eacute; &agrave; sa solitude en passant par Vladimir Poutine et le mariage pour tous&hellip; Donc forc&eacute;ment, le r&eacute;sultat est un peu Kloug. Floril&egrave;ge : on apprend par exemple qu&rsquo;il &eacute;crit &agrave; l&rsquo;encre verte en hommage &agrave; sa m&egrave;re, qu&rsquo;il aimerait tourner son dernier film avec une femme comme r&eacute;alisatrice &laquo; pour changer &raquo;, qu&rsquo;il est pour l&rsquo;euthanasie, qu&rsquo;Omar Sy ou Jean Dujardin ne lui paraissent pas du tout &ecirc;tre des h&eacute;ritiers de son talent, Vincent Cassel, peut-&ecirc;tre, qu&rsquo;il se fout d&rsquo;Instagram et de Trump mais qu&rsquo;il a une passion pour Biden, qu&rsquo;il aime Monaco, que son chien comprend tout ce qu&rsquo;il dit, que Bernard tapie a son 06, et qu&rsquo;il ne pense rien de Didier Raoult. Au final, on ne sait pas si c&rsquo;est lui-m&ecirc;me ou l&rsquo;intervieweur, Cyril Viguier qui prend Alain Delon pour Dieu&hellip;
Kylian Mbapp&eacute;, lui, pourrait bien l'avoir chop&eacute;, le melon. C'est Public qui nous le prouve. Griezman serait-il le tireur d'&eacute;lite de penalties dans le coeur du coach ? "J'ai peut-&ecirc;tre rat&eacute; l'info, mais il n'y pas de hierarchie pour l'instant". Le tacle est lanc&eacute; en pleine conf&eacute;rence de presse. Et quand Olivier Giroud, utilise lui aussi les journalistes pour r&eacute;gler ses comptes, en se plaignant du manque de passes, c'est tout aussi fier qu'il r&eacute;pond, se sentant vis&eacute; "si j'ai quelque chose &agrave; dire &agrave; un joueur, je le dit, et &ccedil;a ne sort pas des vestiaires". Non content de faire le coq, il fait aussi lanterner son club le PSG, qui n'a toujours pas recueilli sa signature pour la prolongation de son contrat. Bel esprit !&nbsp;
Katy Perry et Orlando Bloom ne se cachent pas et vivent la vie de Monsieur Tout le Monde : le couple de stars am&eacute;ricaines s&rsquo;est offert une escapade &agrave; Venise en famille. Les photos tournent en boucle dans les hebdos de la semaine. Tenues d&eacute;contract&eacute;s, Selfies amoureux, selfies en famille recompos&eacute;e mod&egrave;le, la promenade en gondole, Spritz &agrave; la main, tout y est. Au moins, ils sont amoureux et montrent &agrave; leurs enfants l&rsquo;un des joyaux de la plan&egrave;te. On ne va pas se plaindre, quand m&ecirc;me !
Alexandra Lamy, elle, c&rsquo;est dans le C&eacute;vennes qu&rsquo;elle est partie s&rsquo;&eacute;clater avec sa fille et une bande de copain. En tournage pour son premier film en tant que r&eacute;alisatrice dans la r&eacute;gion, &laquo;&nbsp;Chouchou&nbsp;&raquo; a rel&acirc;ch&eacute; la pression, en s&rsquo;offrant un bain revigorant dans le Gardon. Tout sourire, et en maillot une pi&egrave;ce fleuri, l&rsquo;actrice rayonne aux cot&eacute;s de Chlo&eacute; Jouannet, l&rsquo;enfant quelle a eu avec Thomas Jouannet et qu&rsquo;elle dirige pour la premi&egrave;re fois. Mais pas question d&rsquo;&ecirc;tre copines dans la vie ! Alexandra Lamy a des principes : &laquo;&nbsp;Si l&rsquo;on passe cette fronti&egrave;re g&eacute;n&eacute;rationnelle, les enfants perdent tout respect pour leurs parents, et &ccedil;a, je ne supporte pas&nbsp;&raquo;.&nbsp;
L&rsquo;histoire de Jennifer Lopez et Ben Affleck s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re. Public pense que l&rsquo;acteur a accept&eacute; de laisser son ex/nouvelle petite-amie g&eacute;rer leurs apparitions de couple et entamer notamment un relooking en pr&eacute;vision de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement People de la rentr&eacute;e aux US, le Met Gala. Et s&rsquo;il restait des sceptiques quant &agrave; leur retour de flamme, c&rsquo;est fait : la photo (vol&eacute;e ou voulue ?) du bisou s&rsquo;&eacute;tale partout. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un gros plan en ext&eacute;rieur, sans ambigu&iuml;t&eacute;, pris &agrave; l&rsquo;anniversaire de la soeur de J-LO.&nbsp;
Une autre bombe am&eacute;ricaine renoue elle aussi avec un ex : Angelina Jolie. Apr&egrave;s avoir clam&eacute; qu&rsquo;elle ne renouerait jamais avec l&rsquo;amour tant sa rupture &eacute;tait difficile, l&rsquo;ex de Brad Pitt a &eacute;t&eacute; aper&ccedil;ue &agrave; New-York, entrant dans l&rsquo;immeuble de son premier mari, l&rsquo;acteur Johnny Lee Miller, apportant une bouteille de rouge pour le diner. Vu le regard triste de l&rsquo;actrice &agrave; la sortie, la soir&eacute;e a du &ecirc;tre nostalgique. Leur rencontre, c&rsquo;&eacute;tait il y a 25 ans. Aujourd&rsquo;hui, ils ont des enfants du m&ecirc;me &acirc;ge, chacun un divorce sous le bras&hellip; Selon Voici, elle est ressortie vers 22H30, c&rsquo;est sur, &ccedil;a a l&rsquo;air moins festif que les escapades des Benifer.
Les proches de Kendji Girac sont des gros lourds, utilisant son nom comme un s&eacute;same pour faire n'importe quoi. "H&eacute;, je suis le cousin de Kendji Girac, tu me laisses rentrer ? Mais je te promets, regarde, j'ai des vid&eacute;os de lui en pyjama !". On imagine ces comportements g&ecirc;nants, inacceptables pour le chanteur qui veut incarner le gendre id&eacute;al. Tant pis, il va devoir faire le m&eacute;nage dans ses contacts !
Et les petits crunchs pour finir :&nbsp;Maitre Gims a balanc&eacute; &agrave; Sept &agrave; Huit qu&rsquo;il pourrait mettre un terme &agrave; sa carri&egrave;re pour profiter plus et mieux de ses enfants. Kate Moss veut se reconvertir en tatoueuse. L&rsquo;enfant de la chanteuse Jenifer est troisi&egrave;me un fils, Juvanni. Apr&egrave;s Roland Garros, Serena Williams est partie se reposer &agrave; l&rsquo;Eden Rock, et &agrave; voir sa t&ecirc;te quand elle essaye de se baigner, l&rsquo;eau est encore un peu fraiche. A Roland Garros, encore, Mel Gibson a pris la pause avec Jean Dujardin, comme Yvan Attal et sa fille Joe, Claude Lelouch et son petit-fils Boaz, Cyril Lignac et D&eacute;borah ou Oph&eacute;lie Meunier, enceinte, et son mari, Mathieu Vergne.
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Mais qui est le père du bébé de l'amie danseuse de François Hollande (se demande Public)?; Brigitte Macron séduit la famille royale britannique; JLo &Ben Affleck s'embrassent en public; Kylian MBappé se frite avec les Bleus, Kendji Girac avec sa famille

L'analyse d'un économiste

L'éveil de l'Europe puissance

Jean-Paul Betbeze

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